Un chasseur de 29 ans est porté disparu depuis deux jours dans la Baie des Veys, entre le Calvados et la Manche. Malgré d'importants moyens de recherches déployés depuis jeudi 11 janvier au matin, il n'a toujours pas été retrouvé.
Le pessimisme est de mise dans la Baie des Veys, plus de 48 heures après la disparition d'un chasseur de 29 ans. Jeudi, vers 6h30, alors qu'il faisait encore nuit, il avait lui-même appelé les secours pour prévenir qu'il était en détresse, avec de l'eau jusqu'au cou. Il quittait alors les lieux pour se rendre au travail après une partie de chasse au gabion.
Envasé et surpris par la marée
"Au lieu de partir à l'Ouest et après au Sud pour retrouver le parking, il est parti complètement à l'Est et s'est retrouvé au canal d'Isigny", a expliqué Gérard Bamas, président de la Fédération des chasseurs de la Manche. L'hypothèse la plus probable selon cet habitué du secteur est que le disparu se soit "trouvé envasé et pris par la montée des eaux".
Immédiatement, les recherches étaient lancées conjointement par les gendarmes et les pompiers du Calvados et de la Manche. Malgré l'appui d'hélicoptères et de brigades marines, les recherches se sont révélées vaines, aussi bien jeudi que vendredi, où des chasseurs et des proches sont venus porter main forte aux professionnels. Seul le fusil du chasseur a été découvert.
Ce samedi, d'autres battues vont être organisées, même si les autorités appellent à la prudence dans une zone marécageuse dangereuse. Des équipes professionnelles en mer seront sur le pont ce samedi même si l'espoir de retrouver vivant le chasseur originaire de Saint-Frémond (50) est très faible. "Le temps ne joue pas en notre faveur, déclarait vendredi à Ouest-France Pierre Thoumelin, commandant de la compagnie de gendarmerie de Bayeux. D'autant plus qu'avec "les coefficients de marée importants en ce moment, les conditions météo, les recherches se déroulent dans des conditions difficiles".
Dans la Baie des Veys, zone de chasse au gabion aussi réputée que dangereuse, les noyades sont malheureusement régulières.