La 50e édition du Festival du cinéma américain de Deauville s'est refermée samedi 14 septembre. La cérémonie de remise de clôture a honoré Natalie Portman et consacré "In The Summers", de l'Américaine Alessandra Lacorazza Samudio, lauréate du Grand Prix et du Prix de la Révélation.
Le Festival de Deauville s'est achevé ce samedi 14 septembre dans la soirée. Il a consacré le film In the Summers, et auréolé The Knife, La Cocina, Color Book et The Strangers' Case parmi les 14 longs métrages en compétition. En outre, la soirée de clôture a salué le talent et la carrière de Natalie Portman (Léon, Star Wars, Black Swan...) et honoré Claude Lelouch, dont le dernier film Finalement a été projeté en avant-première.
Une grande lauréate... absente
La moisson continue pour Alessandra Lacorazza Samudio et In The Summers. Déjà lauréate du Grand prix du jury et du prix de la mise en scène au festival Sundance, la réalisatrice américaine d'origine colombienne a remporté à Deauville le Grand prix et le Prix de la révélation, autrement dit, les deux principales distinctions du rendez-vous du cinéma américain en Normandie. Malheureusement, elle n'était pas présente pour recevoir ses trophées.
Son film, In The Summers relate l'histoire de Vicente, un père divorcé, et de ses deux filles, dont il n'a plus la garde. Toutefois, chaque été, Eva et Violeta lui rendent visite pour une période que Vicente tente de rendre merveilleuse. Mais derrière la façade enjouée, il lutte contre l'addiction qui érode progressivement la magie. Face à ses enfants, il tente de réparer les erreurs du passé, mais les plaies ne sont pas faciles à réparer...
Parmi les autres lauréats de la 50e édition du festival deauvillais, le Prix du Jury est revenu à The Knife de Nnamdi Asomugha, ancien joueur professionnel de football américain en NFL, aujourd'hui acteur, réalisateur et producteur.
Le Prix Barrière du 50e a été attribué à La Cocina du Mexicain Alonso Ruizpalacios, qui dépeint l'univers étourdissant des cuisines d'un restaurant de Manhattan à travers une comédie dramatique en noir et blanc, truffée de mises esthétiques et surprenantes.
Le Prix de la Critique a récompensé Color Book de David Fortune, l'histoire d'un père qui doit élever seul son fils trisomique après le décès de sa femme. Le Prix de la ville de Deauville est revenu à The Strangers’ Case de Brandt Andersen, dans lequel on retrouve Omar Sy dans le rôle d'un passeur de migrants. Enfin, le Prix d'Ornano-Valenti a été remis à la réalisatrice Mareike Engelhardt pour Rabia.
Natalie Portman, reine du 50e
Sur le tapis rouge, des dizaines de stars se sont succédé comme Elsa Zylberstein, Michel Boujenah et Barbara Pravi (casting de Finalement de Claude Lelouch), Ludivine Sagnier, Lisa Azuelos (LOL, Mon bébé), Julien de Saint-Jean (Le Comte de Monte-Cristo), Meghan Northam (Salade grecque), Nassim Lyes (Sous la Seine), Reem Kherici (OSS 117, Jour J, Chiens et Chats) ou encore l'humoriste Waly Dia...
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Mais celle que tout les fans, les photographes et le festival attendaient était bien Natalie Portman. Après l'inauguration de sa cabine de plage en milieu d'après-midi, l'actrice israelo-américaine a illuminé le tapis rouge, avant de recevoir un Deauville Talent Award pour l'ensemble de sa carrière, remis par Isabelle Adjani. En retard d'une demi-heure, la comédienne française a salué "une actrice plurielle, une beauté de tous les temps, diplômée de Harvard, féministe engagée, citoyenne du monde, réalisatrice et productrice".
La soirée s'est achevée par la projection en avant-première de Finalement, 51e film de Claude Lelouch, en présence d'une partie de l'équipe du film, dont Barbara Pravi et Michel Boujenah.