Pour la première fois depuis 15 ans, la fréquentation des six hippodromes gérés par France Galop est repartie à la hausse. La société annonce une croissance de 15% cette année.
430 000 spectateurs, dont de nombreux turfistes, ont assisté aux courses cette année sur les hippodromes de ParisLongchamp, Auteuil, Chantilly, Deauville, Saint-Cloud et Maisons-Laffitte.
Près de 30 000 personnes, dont de nombreuses femmes chapeautées, ont vu le sacre de la pouliche de 3 ans Channel montée par Pierre-Charles Boudot dans le Prix de Diane à Chantilly (Oise) le 16 juin.
Plus de 40 000 supporters se sont rendus le 6 octobre à ParisLongchamp, la plus belle journée du calendrier hippique qui a élevé le cheval français Waldeigst au rang de champion du monde du galop dans le 98e Prix de l'Arc de Triomphe.
En Normandie, l'embellie est également d'actualité, selon le directeur de l'hippodorme de Deauville. "On a connu un gros pic cet été, avec notamment le meeting Barrière", confirme Franck Lemestre, "on a bénéficié aussi d'une météo favorable et d'une très bonne fréuqnetation touristique dans la région."
Selon France Galop, cette hausse de la fréquentation s'accompagne d'une augmentation comparable, s'agissant des activités de paris générés sur hippodrome, avec une hausse de 9% à plus de 19 millions d'euros d'enjeux constatés.
Et pour occuper le terrain en dehors des réunions de courses, depuis son inauguration en 2018, le nouvel hippodrome de ParisLongchamp a diversifié son activité avec des événements culturels pour atteindre en 2019, 250 jours d'activité. Avec par exemple "le Monde de Jalèya", nouveau spectacle du Cirque de Paname, actuellement à l'affiche.
"L'enjeu, c'est de ramener la jeune génération dans les hippodromes, de renouveler la clientèle", indique Franck Lemestre, pour qui la politique commerciale de France Galop explique en partie cette hausse de la fréquentation dans les hippodromes. "Il y a aujourd'hui une offre de loisirs énorme alors il faut leur (les jeunes) donner ce qu'ils aiment." Le directeur du site deauvillais compte ainsi s'inspirer de ce qui se fait les hippdoromes parisiens, comme "des soirées DJ, des after-works". Pour l'édition 2020 du meeting Barrière, "on va courir systématiquement en semi-nocturne" pour permettre de proposer ce type d'animations.