Le jury Révélation de la 48eme édition du Festival de Deauville dévoilé

L'actrice Elodie Bouchez sera la présidente de ce jury qui a pour vocation de mettre en lumière une œuvre innovante et originale . Les noms des personnalités qui aideront la présidente du jury révélation sont enfin connus. Très joli casting

Elodie Bouchez est une actrice rare mais toujours à l'avant poste. Elle sait prendre des risques et se faire remarquer. De grands atouts pour être une excellente présidente du jury Révélation au Festival du Film américain de Deauville

Elodie Bouchez rem­porte le César du meilleur espoir fémi­nin en 1993 pour sa pres­ta­tion dans Les Roseaux sau­vages d’André Téchi­né, puis celui de la meilleure actrice en 1998 pour La Vie rêvée des anges d’Erik Zon­ca. Elle rem­porte aus­si la même année pour ce film le Prix d’interprétation fémi­nine au Fes­ti­val de Cannes. Élo­die Bou­chez tourne aus­si sous la direc­tion d’Adbellatif Kechiche, Yolande Zau­ber­man, Gaël Morel, Quen­tin Dupieux, Anto­ny Cor­dier ou encore Oli­vier Dahan… En 2005, elle ren­contre un impor­tant suc­cès public avec la comé­die Brice de Nice de James Huth et tourne dans deux séries amé­ri­caines : Alias et The L World.

En 2020 elle retrouve Oli­vier Dahan pour Simone, le voyage d’un siècle et tourne éga­le­ment dans Un hiver en été de Lae­ti­tia Mas­son et Amore Mio de Guillaume Gouix, trois films qui seront bien­tôt sur les écrans. Elle vient de finir le tour­nage du long métrage J’ai croi­sé le loup de Jeanne Her­ry et va com­men­cer celui de En atten­dant la nuit de Céline Rouzet.

 

Andréa Bescond, la scénariste et coréalisatrice de  "Les chatouilles"

Après une carrière de danseuse au plus haut niveau, André Bescond fait ses pre­miers pas au théâtre en 2009 dans « Les 39 marches » mis en scène par Éric Métayer, qui lui vaut l’année sui­vante une nomi­na­tion aux Molières dans la caté­go­rie révé­la­tion fémi­nine. Elle joue ensuite dans « Train Fan­tôme » de Éric Métayer (2013) et « Les Grands moyens » mis en scène par Arthur Jugnot et David Rous­sel en 2014. La même année, elle écrit et met en scène aux côtés d’Éric Métayer « Les Cha­touilles ou la danse de la colère », un seul(e) en scène ins­pi­ré de son par­cours auto­bio­gra­phique. Récom­pen­sé notam­ment par le Molière 2016 du meilleur seul(e) en scène, ils l’adaptent au ciné­ma pour leur pre­mier film en tant que réa­li­sa­teurs. Les Cha­touilles est sélec­tion­né dans la sec­tion Un Cer­tain Regard au Fes­ti­val de Cannes 2018, reçoit le Prix d’Ornano-Valenti la même année et obtient le César de la meilleure adap­ta­tion en 2019. Ils réa­lisent ensuite À la folie, un uni­taire pour M6. Marie Gil­lain, qui tient le rôle prin­ci­pal, obtient le Prix d’interprétation fémi­nine au Fes­ti­val de la Rochelle en 2021. Leur second long métrage, Quand tu seras grand, sor­ti­ra prochainement.

Eddy de Preto, auteur compositeur interpréte 

mais aussi homme de théâtre. Eddy de Pret­to se forme aux arts de la scène à l’Institut supé­rieur des arts et de la scène à Paris où il étu­die le chant, le théâtre et la danse. Il débute sa car­rière artis­tique en tant que comé­dien, notam­ment au théâtre et dans le film Pau­lette de Jérôme Enri­co (2013), avant de se lan­cer dans la musique. Il par­ti­cipe à de nom­breux fes­ti­vals tels que Le Prin­temps de Bourges, où il rem­porte le prix Inouïs, et Bars en Trans, et est lau­réat des InRocKs Lab en 2016. Son pre­mier EP inti­tu­lé « Kid », com­po­sé de 4 titres et cosi­gné par les pro­duc­teurs de Boo­ba et PNL, sort en 2017. En 2018 paraît son pre­mier album « Cure », qui se classe numé­ro un des meilleures ventes d’albums en une semaine. L’album est cer­ti­fié triple disque de pla­tine. La même année, il est nom­mé aux Vic­toires de la musique dans la caté­go­rie révé­la­tion scène de l’année, puis à nou­veau l’année sui­vante notam­ment pour l’artiste inter­prète de l’année. Sa musique s’inscrit à la fois dans le hip-hop et la varié­té fran­çaise et ses textes exposent de nom­breux pro­blèmes de socié­té tels que l’homophobie et la viri­li­té abu­sive. Il sort son der­nier album « À tous les bâtards » en 2021.

Nicolas Parisier, réalisateur et scénariste 

Après des études de droit, de phi­lo­so­phie, d’histoire de l’art et de ciné­ma, Nico­las Pari­ser devient, aux débuts des années 2000, cri­tique de ciné­ma pour le maga­zine « Sofa », avant de tra­vailler pen­dant quatre ans auprès de Pierre Ris­sient. En 2008, il réa­lise son pre­mier court métrage Le Jour où Ségo­lène a gagné, et reste sur une thé­ma­tique poli­tique avec La Répu­blique (2009), qui rem­porte de nom­breux prix dont le Prix Jean Vigo 2010. Son court métrage sui­vant, Agit Pop (2013), est sélec­tion­né à la Semaine de la Cri­tique. Il écrit et réa­lise ensuite Le Grand jeu, son pre­mier long métrage, sélec­tion­né au Fes­ti­val de Locar­no 2015 et qui reçoit le Prix Louis-Del­luc du pre­mier film. Puis Alice et le maire en 2019, sélec­tion­né à la Quin­zaine des réa­li­sa­teurs, qui offre à Anaïs Demous­tier le César de la meilleure actrice. Il rejoint ensuite la série Arte En thé­ra­pie pour laquelle il réa­lise plu­sieurs épi­sodes. Son der­nier film, Le Par­fum vert, est pré­sen­té cette année à la Quin­zaine des réa­li­sa­teurs. Comé­die d’espionnage sous fond de meurtre à la Comé­die-Fran­çaise, ce film est né de l’envie du réa­li­sa­teur de réunir la bande des­si­née d’Hergé au ciné­ma d’Hitchcock.

Agathe Rousselle, actrice de "Titane"

Agathe Rous­selle est une artiste aux mul­tiples cas­quettes. Dans sa car­rière de jour­na­liste, elle crée le maga­zine web « Gene­ral Pop » et le fan­zine fémi­niste « Peach » pour les­quels elle occupe la fonc­tion de rédac­trice en chef. Elle est tout aus­si à l’aise devant la camé­ra en tant que man­ne­quin que der­rière l’objectif comme pho­to­graphe. Agathe Rous­selle lance éga­le­ment sa marque de bro­de­rie bap­ti­sée Chee­ky Boom. Elle débute sa car­rière de comé­dienne en 2015 dans le court métrage 5 vagues de l’avenir de Laurent Per­reau (2015). Elle est révé­lée en 2021 par le long métrage Titane de Julia Ducour­nau, Palme d’Or au Fes­ti­val de Cannes cette année-là, dans lequel elle tient le rôle prin­ci­pal fémi­nin. Son inter­pré­ta­tion vis­cé­rale dans le film lui per­met de rem­por­ter cette année le Prix Lumière de la révé­la­tion fémi­nine et une nomi­na­tion au César du meilleur espoir féminin.

Yolande Zaubermann la documentariste 

En 1987, elle signe son pre­mier film docu­men­taire sur l’apartheid, Clas­si­fied People. Le film sort dans les salles de ciné­ma et est dif­fu­sé dans treize pays. En 1989 suit Caste cri­mi­nelle, sélec­tion­né au Fes­ti­val de Cannes. Trois ans plus tard, elle filme sa pre­mière fic­tion, Moi Ivan, toi Abra­ham, film de clô­ture de la Quin­zaine des Réa­li­sa­teurs et pri­mé dans le monde entier (Prix de la Jeu­nesse au Fes­ti­val de Cannes, Pois­son d’or à Mos­cou…). En 2011, Would You Have Sex with an Arab ? est sélec­tion­né à la Mos­tra de Venise. Son nou­veau film, M, sor­ti en salles en France en mars der­nier, récolte pas moins de huit prix (César du meilleur docu­men­taire 2020, Prix spé­cial du jury du Fes­ti­val de Locar­no, Bayard d’Or à Namur, Pan­da d’Or à Mexi­co…). Yolande Zau­ber­man est actuel­le­ment en pré­pa­ra­tion de trois films, La Belle de Gaza, L’Amant Pales­ti­nien et La Main bleue.

 

La 48eme édition du festival du film américain de Deauville se tiendra du 2 au 10 septembre 2022

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