Alors que le passage à l'heure d'hiver nous offre une heure virtuelle, une 25ème heure, le festival de la photographie de Deauville (Planche(s) Contact) a voulu immortaliser cet instant. 174 photographes amateurs ou professionnels se sont lancés dans la chasse à cette heure, si riche en fantasmes.
Cet instant insaisissable que l'on passe souvent à dormir, vous a t-il déjà intrigué? Le cinéma et la littératture ont déjà largement flirté avec l'idée de cette heure en plus, suspendue dans le temps et offerte à tous. Un instant virtuel et inexistant qui porte pourtant un nom : la 25ème heure.
L'imaginaire est là. et qui dit imagination , dit création. Aussi les organisateurs du festival de la photo à Deauville, appelé Planche(s) Contact ont pour la deuxième année décidé de mettre à profit cet instant en proposant parmi toutes leurs acitvités, un concours 25ème heure.
Planche(s) contact : Deauville se pare de photographies pendant un mois
Le festival de photographies fête sa huitième édition avec un invité de marque : Peter Lindbergh.
Dans la nuit du passage à l'heure d'hiver, pas moins de 174 personnes, photographes du dimanche ou professionnel se sont lancés dans l'aventure. Le principe était simple : il fallait que ça se passe à Deauville. peu importe, quoi. Cette 25 ème heure deauvillaise peut-être inventée, rêvée, dénichée, réelle ou furtive.
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La lauréate du concours est parisienne : Isabelle Avargues.
Son cliché en noir et blanc : elle l'a imaginé, et mis en scène. Une photo "politique", selon l'auteur. On y voit une famille, valise à la main qui s'enfuie sur le sable, vers le noir de l'océan. Pour embarquer vers l'Angleterre ? Un hommage rendu aux réfugiés d'aujourd'hui, qui fait écho à l'exil des français pendant le seconde guerre mondiale.
Le festival Planche(s) Contact à Deauville se poursuit jusqu'au 26 novembre.
Le reportage de Rémi Mauger et Laila Landry :