Délit d'entrave à l'IVG : Nicole Ameline vote le texte

Où sont les femmes des Républicains ? a demandé Laurence Rossignol lors du débat à l'Assemblée sur l'extension du délit d'entrave à l'IVG, avec "douze hommes pour parler de l'utérus des femmes". Dans l'après-midi la députée LR du Calvados Nicole Ameline annonçait ne pas s'opposer au texte.

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La ministre Laurence Rossignol a également un "vent mauvais sur les droits des femmes", partout dans le monde. "Où sont les femmes des Républicains? (...) Vous avez rassemblé douze hommes pour parler de l'utérus des femmes, des grossesses des femmes, des IVG des femmes", a lancé la ministre des Droits des femmes dans la matinée à la droite, représentée lors de ce débat par "le groupe de l'Entente parlementaire pour la famille, les mêmes qui ont fait la guerre contre le mariage pour tous".

"Votre sujet, c'est l'IVG" même, a-t-elle affirmé, alors que les députés LR ont défendu en vain, au nom de la "liberté d'expression", une motion de rejet préalable de la proposition de loi socialiste visant à pénaliser les sites de "désinformation" sur l'IVG.

La députée du Calvados Nicole Ameline vote le texte 

A la reprise des débats, en début d'après-midi, une députée LR était présente, l'ex-ministre de la Parité Nicole Ameline. Cette élue du Calvados a voté en faveur du texte, bien qu'il pose selon elle "des interrogations légitimes sur la liberté d'expression". 


D'après Mme Rossignol, "la voix de celles et ceux qui contestent le principe même du droit à interrompre une grossesse non désirée se fait de plus en plus forte" et "la campagne présidentielle offre évidemment une formidable caisse de résonance à leur discours rétrograde".
Le candidat de la droite à la présidentielle François Fillon a "soutenu l'investiture par Les Républicains des membres de Sens commun", émanation des anti-mariage pour tous au sein du parti, "dans plusieurs circonscriptions", s'est aussi indignée la ministre.

Elle a également évoqué "un contexte international de montée des conservatismes et des extrémismes religieux qui veulent organiser le contrôle du corps des femmes et de leur sexualité".

"Partout dans le monde, il souffle un vent mauvais sur les droits et libertés des femmes", a ajouté cette partisane de Manuel Valls pour la primaire PS. Elle a enfin mentionné les premières mesures anti-avortement prises par le président américain Donald Trump, le qualifiant de "misogyne et rageur".

Les collectifs féministes sur leur garde

En réaction au "vent mauvais sur les droits et libertés des femmes" que cite Mme Rossignol, le collectif feministe l'association 52 a répondu par un visuel choc et un titre qui ne l'est pas moins (cliquer ci-dessous...)


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