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REPLAY. Une truie condamnée à mort pour infanticide

Insolite. C'est un drôle de procès qui s'est rejoué hier à l'université de Caen : celui d'une truie condamnée à mort à Falaise, au 14e siècle, pour avoir en partie dévoré un enfant.

A l'université de Caen, la reconstitution se veut fidèle : dans sa soutane sombre, un représentant du tribunal ecclésiastique juge une truie coupable d'avoir en partie dévoré un nourrisson et de l'avoir tué.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/calvados/caen/insolite-une-truie-condamnee-a-mort-pour-infanticide-2628848.html

Le rôle est tenu par Philippe Arbouch, un ancien avocat. Le procès se déroule en public, comme au 14ème siècle.

C'est quelque chose que je ne connaissais pas. Quand j'ai commencé à ouvrir les premiers livres sur les procès d'animaux, ça m'a donné envie de continuer. C'est surprenant, ça fait le lien avec des problématiques contemporaines, la place de l'animal dans la société. C'est une curiosité, une curiosité juridique.

Philippe Arbouch, ancien avocat dans le rôle du juge ecclésiastique au Moyen-Age

Au Moyen-Age, la société européenne considérait les bêtes comme similaires à l’homme. En effet, les animaux pouvaient être jugés au même titre que les humains et pouvaient même écoper de la peine de mort.

Il y a une volonté d'apaiser la colère du corps social parce que des méfaits ont été commis, parce que des insectes ont détruits des récoltes. Et le meilleur moyen, c'était de juger de manière publique, les procès étaient toujours publics. Les propriétaires des animaux domestiques ou de labours, lorsque c'était le cas, étaient présents et même les propriétaires d'autres animaux qui devaient venir au procès.

Sophie Poirey, Maître de conférences en histoire du droit à l'université de Caen Normandie

À l’époque, les animaux étaient vus comme des personnes aux yeux de l’Eglise et de la loi. En effet, ils faisaient partie de « la communauté de Dieu », comme les hommes, et devaient donc observer les mêmes devoirs et règles. On les considérait comme condamnables, à l’inverse d’aujourd’hui où les tribunaux estiment les propriétaires comme responsables.

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La pénurie de carburant

La panique pourrait bien gagner les automobilistes. Faute d'approvisionnement, les stations services se vident et parfois deviennent à sec. En cause, une ruée chez Total liée à une remise à la pompe, mais aussi le blocage des raffineries dû à un mouvement de grève sur le site du Havre notamment.


La petite route submersible de Bricqueville fatale à un couple

Dimanche 20 février dernier, 22 heures, la tempête Franklin est annoncée... La marée monte... Un couple de septuagénaires emprunte la petite route submersible de Bricqueville sur mer dans la Manche. Leur voiture est piégée par les flots. Les deux occupants ont le temps d'appeler les secours, mais ils n'ont pas pu être sauvés.

Alors que la justice a conclu, après enquête, que le conducteur n'était en rien responsable de l'accident, les deux fils des victimes sont allés rencontrer hier soir à Saint-Lô, Jean Morin, le président du département de la Manche  pour réclamer des aménagements de sécurité supplémentaires sur cette route. Ils seront à l'étude aurait promis le représentant du conseil départemental.


Quel avenir pour l'USOM basket ?

Chez les femmes, l'USOM lancera sa saison dans dix jours jours, face au Pôle France.
Hier soir, l'équipe professionnelle était officiellement présentée pour ce championnat 2022-2023.

Pas de grand changement dans l'effectif à noter. Les Mondevillaises ont effectué une préparation d'avant-saison mitigée avec 4 victoires en 7 matchs amicaux. Mais l'équipe nourrit de grosses ambitions cette année.

Car cela fait 3 saisons déjà que l'USO Mondeville végète en Ligue 2 féminine. 
Dans notre journal de ce soir, nous vous proposons un coup de projecteur sur ce club avec son président Olivier Liberge qui est notre invité. Il présentera aussi le centre de formation.

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