Le navire Vole au vent vient de rejoindre le parc éolien en mer du Calvados, dont la mise en service est prévue fin 2025. Avant de voir tourner les 64 éoliennes, il faut les implanter. Le bateau est chargé du forage des emplacements pour les fondations. On vous dit tout de cette drôle d'embarcation.
140 mètres de long et 41 mètres de large : les proportions du Vole au vent sont vertigineuses. Ce navire est arrivé mardi 21 mai 2024 sur le site du parc éolien en mer du Calvados, pour assurer les essais de forage.
#EolienEnMerCalvados🚩 Nouvelle étape pour le chantier !
— Parc éolien en mer du Calvados (@EolMerCalvados) May 21, 2024
Le navire Vole au Vent, chargé du forage des 64 emplacements pour les fondations, est arrivé sur site.
🚧Avant de commencer les travaux, une phase de test est prévue pour garantir le bon déroulement des opérations. pic.twitter.com/30pyPg1ruD
Sur ce parc éolien offshore, 64 éoliennes seront implantées à dix kilomètres des côtes du Bessin. Grâce à l'énergie du vent, ces géants des mers permettront d'alimenter en électricité "l'équivalent de la consommation domestique de plus de 630 000 personnes, soit 90 % de la population du Calvados", précise le porteur du projet EDF Renouvelables, dans un communiqué.
L'arrivée du bateau, une étape importante du chantier
Sans lui, rien n'est possible. "Voir le navire arriver sur le site, cela veut dire que le chantier prend forme", se réjouit-on chez EDF Renouvelables. Le Vole au vent permet de vérifier le bon fonctionnement de la foreuse, avant le lancement des travaux de forage des fondations.
Pendant quelques jours, le navire effectuera les premiers essais de forage sur le site du parc éolien en mer du Calvados. Ces travaux préparatoires sont nécessaires avant l'arrivée de la foreuse, prévue à l'automne 2024. C'est elle qui assurera le forage des puits, pour accueillir les fondations puis les mâts des éoliennes. La campagne de forage "devrait durer environ un an", indique EDF Renouvelables, porteur du projet.
Un navire volant
Le Vole au vent a la particularité d'être un navire autoélévateur. Capable de se soulever au-dessus de l’eau, afin d'être stable sans subir la houle et la puissance des vagues.
Grâce à sa grue, le navire, construit en 2013, peut "installer des fondations lourdes et autres composantes de parcs d’éoliennes offshore", indique l'armateur belge Jan de Nul.