L'ancien candidat aux législatives pour la France Insoumise dans le Calvados a été interpellé ce dimanche à Dives-sur-Mer. Sa garde à vue est prolongée ce lundi. Selon Europe 1, Stéphane Poussier revendique ses tweets dans lesquels il se réjouissait de la mort du gendarme Arnaud Beltrame.
C'est par un communiqué diffusé en fin de matinée ce lundi que le parquet de Lisieux a annoncé la prolongation "pour une durée maximum de 24 heures" de la garde à vue de Stéphane Poussier, ancien candidat de La France insoumise (LFI) aux législatives dans la quatrième circonscription du Calvados.
L'intéressé a été interpellé ce dimanche à 11H30 à son domicile de Dives-sur-Mer et placé en garde à vue pour "apologie du terrorisime" pour avoir publié samedi deux tweets se félicitant de la mort du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, tué après s'être substitué à un otage dans l'attaque terroriste du supermarché de Trèbes. La peine maximale encourue pour ce type de délit est de 7 ans de prison et de 100.000 euros d'amende.
Selon Europe 1, Stéphane Poussier aurait pleinement assumé ses tweets lors de son audition, "au nom de la liberté d'expression" et contesterait l'infraction d'"apologie du terrorisme".
L'ancien candidat aux législatives a été très rapidement condamné par sa formation politique, la France Insoumise qui a dénoncé des "propos honteux et abjects". Jean-Luc Mélenchon a annoncé dimanche soir que son mouvement a souhaité porter plainte contre Stéphane Poussier.