L'hôpital de Caen sur la liste noire d'un syndicat de médecins remplacants

Un syndicat de médecins remplaçants appelle à "éviter" les hôpitaux publics, tenus de plafonner le salaire des praticiens intérimaires depuis le début de l'année, et diffuse une "liste noire" des établissements qui ont commencé à appliquer cette règle. Le CHU de Caen est sur la liste.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Un tarif horaire inférieur à 65 euros de l'heure. Voilà l'objet du litige entre les médecins remplacants et l'hôpital public. Le Syndicat national des médecins remplacants en hôpitaux (SNMRH) crée fin mars conteste le décret gouvernemental limitant la rémunération des médecins intérimaires à 1404,05 euros brut pour 24 heures. D'autant plus que ce plafond devrait être ensuite abaissé à 1.287,05 euros en 2019, puis 1.170.04 euros en 2020. Le syndicat  a adressé un courrier début avril à la ministre de la santé Agnès Buzyn pour prévenir qu'il demanderait à tous les médecins remplacants d'éviter la colaboration avec les hôpitaux appliquant le décret.

Des intérimaires qualifiés de "mercenaires"

Avec cette nouvelle mesure, l'objectif du gouvernement est de réduire le coût de l'interim médical à l'hôpital public. Fin 2013, un rapport parlementaire le chiffrait à 500 millions d'euros par an. Parfois qualifiés de "mercenaires", profitant de la pénurie de praticiens hospitaliers, pour faire flamber leurs tarifs, les intérimaires "ne peuvent accepter d'être désignés comme les boucs émissaires des difficultés et du déficit des hôpitaux publics", selon le SNMRH.

La ministre de la santé saisit l'Ordre des médecins

La ministre a saisit l'Ordre des médecins. L'instance a fait savoir qu'elle "n'avait pas vocation à intervenir dans une action collective de confrères mécontents d'une réglemenation limitant leurs rémunération."
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information