Une quinzaine de personnes se réunissaient, dimanche 19 mai, sur une plage normande de Varaville, pour tenter de battre le record du monde de cracher de bigorneaux. En parallèle de cette compétition insolite, une récolte de fonds était organisée au profit de la Société nationale de sauvetage en mer.
Drôle d'activité du dimanche. Une quinzaine de personnes se réunissaient, dimanche 19 mai, sur une plage de Varaville (Calvados), pour tenter de battre le record du monde de cracher de bigorneaux. Si la discipline n'a pas encore fait son entrée aux Jeux olympiques, elle ne date pas d'hier. Les compétitions de ce type existent depuis les années 1980.
Les uns après les autres, les compétiteurs du dimanche ont tenté de cracher le plus loin possible leur coquille de bigorneau. Chacun disposait de cinq gastéropodes à expédier. Le record du monde, détenu depuis 2011 par un Breton, est de 11,04 mètres.
Un championnat de cette discipline insolite se tient chaque année à Sibiril, dans le Finistère, rassemblant jusqu'à plusieurs milliers de personnes venues de plusieurs pays.
Récolte de fonds pour la SNSM
Ce week-end, sur la plage normande, personne n'aura réussi à dépasser le score du maître breton, mais les coquilles ont tout de même volé à plus de sept mètres. De mémoire des compétiteurs, le record normand se situait jusqu'alors à six mètres, et a donc été battu dimanche. "C'est la première année qu'on a ce type de joueurs, ils sont trop forts", a glissé l'arbitre du jour, très sérieusement vêtu de sa tenue rayée noire et blanche.
Les habitués de ce sport tout comme les curieux s'y sont essayés. En parallèle du concours de cracher, une récolte de fonds était organisée au profit de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM).