INTERVIEW. Fakear annonce la sortie d'un nouvel album, "plus futuriste et né de la joie partagée avec mon public"

L'artiste caennais Théo Le Vigoureux, alias Fakear, a annoncé vendredi 3 novembre, la sortie d'un nouvel album, qui paraîtra en janvier 2024. L'auteur-compositeur de musiques électroniques explique l'histoire de ce nouveau projet ainsi que la renaissance qu'il vit grâce à sa tournée entamée en mars dernier.

Révélé au Cargö en 2013, Fakear fait toujours tourner la tête de ses fans. Dix ans après ses débuts à Caen (Calvados) et après deux ans de creux liés à la crise Covid, Théo Le Vigoureux renaît à travers sa tournée en France et en Europe, entamée le 3 mars dernier, le "Talisman Tour" et ses nouveaux morceaux. Après le succès de Talisman, Fakear annonce la sortie d'un nouvel album, le 19 janvier 2024, appelé Hypertalisman.

Trois morceaux sont déjà disponibles, un lien de prévente est également accessible. L'artiste caennais, aujourd'hui âgé de 32 ans, a répondu aux questions de France 3 Normandie pour expliquer son processus de création.

  • France 3 Normandie : Quelle est l’histoire de ce nouvel album, Hypertalisman ?

Fakear : Hypertalisman est la suite de Talisman. L’un a donné naissance à l’autre, parce qu'à chaque album, le processus de création est très long. Lorsque j'étais en phase de réflexion sur Talisman, j’ai continué à écrire des morceaux. Ça a été la base d'Hypertalisman. Habituellement, on a juste ce qu'on appelle un “album de luxe”, une réédition avec quelques titres supplémentaires. Mais cette fois-ci, on s’est rendu compte qu’il y en avait beaucoup et qu'ils méritaient d’être dans un album à part.

  • On reste donc dans le même univers, avec une musique inspirée de la nature ?

J'ai donné le nom "Hypertalisman" à ce nouvel album pour qu’on comprenne bien la filiation qu'il y a avec TalismanOn parle toujours de nature, de l’importance de prendre soin de soi. C’est de la musique qui est là pour faire du bien, elle correspond à la vision que j’en ai.

  • Y a-t-il tout de même une différence entre les deux ?

Dans Hypertalisman, il y a une dimension plus futuriste, d’où le nom qui fait penser à de la science-fiction. C’est un album plus ouvert, contrairement à l'autre qui était très axé sur un retour aux sources et la reconnexion avec le public.

C’est une musique plus électronique, plus dansante qui se rapproche du monde des clubs et de celui de la nuit

Théo Le Vigoureux, alias Fakear

à France 3 Normandie

C’est une atmosphère que l’on ressent déjà dans les trois singles que j’ai sorti le 27 octobre dernier (Inner Forest, About You et Healing disponibles sur les plateformes d'écoute). Le rythme accélère un peu plus, c'est un peu plus nerveux.

  • Comment s’est passée la reconnexion avec le public pendant votre tournée ?

En sortant de la crise du Covid-19, j'étais un peu perdu. Je n’avais plus l’impression d’être connecté aux fans, je me posais beaucoup de questions, je doutais de mon projet. La sortie de Talisman et la tournée ont été un réel soulagement pour moi. J'ai pu voir qu’après dix ans de carrière, les gens étaient encore présents et qu'il se passait toujours quelque chose avec eux.

Ça m’a redonné beaucoup de confiance en moi et ça m'a inspiré pour Hypertalisman. L'album est donc né de toute cette joie.

  • Pouvez-vous nous présenter vos deux collaborations de l’album ?

Le titre Burning est en featuring avec OOGO, le chef de mon label Nowadays Records. C’est l’un de mes meilleurs amis, il est toujours le premier à écouter mes nouveaux morceaux. Mais celui-ci est une exception parce qu’initialement, Burning faisait partie de Talisman mais il ne rentrait pas dans le vinyle donc on avait dû le retirer.

Le second featuring, Underwater, est avec Kavya Trehan, une artiste indienne que j’ai rencontrée dans un festival en Inde, en 2019. On s’est très bien entendu et son concert était vraiment cool. De là, on a donc décidé de collaborer. Kavya est complètement inconnue en France mais elle a déjà joué en Angleterre et aux Etats-Unis.

En Inde elle fait partie des artistes pop qui commencent à avoir une petite notoriété et elle a même joué dans la série indienne, Jugaadistan, disponible sur Prime Video.

  • Y a-t-il un titre dont vous êtes le plus fier ?

Le morceau Nova va sortir à la fin du mois de novembre, je l’ai déjà joué en direct ces dernières semaines. Il est particulier parce que je l’ai rêvé. Un jour pendant la crise du Covid, je me suis réveillé avec la mélodie dans la tête et il fallait que je l'écrive, c’était urgent.

La mélodie est très forte, il a une vibe un peu futuriste. Il ouvre vraiment la direction vers les clubs, vers quelque chose de plus dansant que d'habitude.

  • Le festival Beauregard fait-il partie de vos prochains projets ?

C’est un sujet que je dois garder confidentiel mais ce n’est pas l’envie qui manque. J'aimerais beaucoup y retourner après mes passages en 2013 et en 2016.

Pour l’instant, il me reste encore deux dates de ma tournée, une à Londres et l’autre à Paris, le 2 février 2024, à la salle Pleyel. Le dernier concert à Paris sera une grande fête. Ce sera la conclusion de Talisman, ensuite on passera à Hypertalisman.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité