Après Marine Johannès venue ce lundi apporter son soutien au centre de formation de basket féminin de Mondeville, un autre grand nom du sport français et normand prend publiquement position.
Depuis plusieurs jours, le club de Mondeville appelle à la mobilisation pour conserver l'agrément de son centre de formation de basket féminin sous le mot d'ordre "matchpourl'égalité". Descendu en ligue 2 il y a deux ans, le club normand vient de perdre son agrément comme le stipule le réglement. Un réglement plus généreux avec les garçons, comme le rappelait ce lundi l'internationale et médaillée olympique Marine Jonahnnès, une "enfant" de l'USOM. "On sait que les clubs de pro b (ndlr : la deuxième division) chez les garçons sont autorisés à avoir un centre de formation. Donc ça veux dire que qu’une fille aurait moins le droit à la formation qu’un garçon ?!", s'insurgeait ainsi la basketteuse devant les médias.
Au lendemain de cette conférence de presse, un autre poids-lourd du basket français et normand apporte son soutien au club de Mondeville. Natif de Pont-L'Evêque et ancien joueur du CBC, Nicolas Batum, qui vient de décrocher une médaille d'argent à Tokyo avec l'équipe de France et vient de resigner avec les LA Clippers en NBA, prend à son tour publiquement la défense du centre de formation de l'USOM.
. @usombasket @RoxaMaracineanu @Prefet76 @MarleneSchiappa #matchpourlégalité pic.twitter.com/jDr4sxlflo
— Nicolas Batum (@nicolas88batum) August 24, 2021
Dans une lettre ouverte publiée sur Twitter, le basketteur français interpelle le préfet de Normandie et le CNOSF (Comité national olympique et sportif français). "Le dossier du centre de formation de l'USO Mondeville serait entre vos mains", indique en prémbule Nicolas Batum qui souligne ensuite "sa grande importance au sein du basket français", en s'appuyant notamment sur l'exemple de Marine Johannès, elle aussi récemment médaillée olympique. "N'enlevons pas à ce club, qui a construit son histoire sur la jeunesse et et valorisé la réussite par le travail interne, sa raison d'exister !" Un vibrant plaidoyer que le Normand a également adressé à la ministre des sports.