33 groupes de supporters français envisagent des actions revendicatives le week-end prochain dans les stades pour dénoncer les restrictions qui les frappent. On se souvient, par exemple, de la colère du MNK96 interdit de stade à Rennes. Ils pourraient donc faire du bruit samedi à d'Ornano !
Trente-trois groupes de supporters français, dont les caennais mais aussi les parisiens du Collectif Ultras Paris (CUP)
prévoient "plusieurs actions revendicatives" lors des 14 ème et 15 ème journée de Ligue 1. Ce sera donc pour le Caen- Bordeaux de samedi prochain à D'ornano. Les caennais joueront à l'extérieur, à Strasbourg, pour la 15 ème journée, le mardi suivant.
Ils veulent donc dénoncer "la répression disproportionnée" qui les frappe, ont-ils déclaré dans un communiqué publié lundi.
"Les supporters de foot, souvent méprisés ou caricaturés par les pouvoirs publics, sont également victimes de mesures arbitraires inadmissibles", ont déclaré ces
groupes de supporters dans un communiqué, pointant notamment "les interdictions et restrictions de déplacement", "les interdictions administratives de stades (qui)
se multiplient" et les sanctions "individuelles et collectives quant à l'usage de la pyrotechnie".
On se souvient de la polémique fin septembre, alors que la préfecture d'Ille-Et-vilaine interdisait au kop caennais ( MNK96) de se déplacer à Rennes. Une injustice pour les supporters qui avaient décidé d'aller voir le match ailleurs et une punition pour les joueurs laissés "seuls" à l'extérieur.
Ligue 1: les supporters caennais du MNK boycottent le match à Rennes
La préfecture de l'Ille et villaine a crée la surprise en limitant lundi 25 septembre leur accès au stade. La réponse des supporters normands aux Bretons est sans appel : pas question de se déplacer au stade Roazhon Park, autant rester à Caen, et regarder tous ensemble le match à la télé !
Samedi, le quotidien spécialisé L'Equipe avait indiqué que les groupes de supporters avaient pour objectif d'allumer le plus grand nombre possible d'engins pyrotechniques, interdits dans les stades, lors des 14e et 15e journées de Ligue 1 et des 16e et 17e journées de Ligue 2.
"Nos droits doivent prévaloir, notre culture doit être entendue", réclament les 33 groupes de supporters, parmi lesquels des groupes d'Amiens, Angers, Bordeaux,
Caen, Dijon, Metz, Montpellier, Nantes, Paris, Rennes, Saint-Etienne,
Strasbourg et Toulouse, pour citer les pensionnaires de L1.