Ouistreham : quatre nouveaux chalutiers sont arrivés au port

Après une mise à l'eau à Blainville-sur-Orne, ce dimanche 13 mars, quatre nouveaux coquillards ont rejoint le port de Ouistreham, dans le Calvados. Un moment important pour leurs armateurs mais aussi pour le public, venu assister à leur bénédiction.

Yaka 2, Cocody, Lalfa 2 et Mélodie de la mer 3. Voici les noms des quatre nouveaux chalutiers qui ont rejoint le port de Ouistreham.

À l’origine de ces arrivées : trois armateurs normands qui ont choisi de commander, ensemble, des navires neufs de 13 mètres de long et 6 mètres de large. Montant de l'investissement pour un chalutier : 1,4 million d'euros, en moyenne.

Des chalutiers construits en Turquie

Ce dimanche 13 mars, tout a commencé à Blainville-sur-Orne. À l’aide d’un dispositif impressionnant, les chalutiers ont quitté le cargo qui les a acheminés depuis la Turquie, pays où ils ont été construits pendant neuf mois.

Ces bateaux sont moins gourmands en carburant et plus performants, grâce à leurs équipements technologiques derniers cris. 

Pascal Simon est armateur. Dans le métier depuis l’âge de ses 15 ans, il a fait le choix d’un nouveau bateau par soucis de rentabilité : "Ça devenait vital, ça coûte moins cher aujourd’hui de rembourser un bateau neuf que d’entretenir un vieux bateau, qui nous coutait extrêmement cher en frais."

Une cérémonie pour les baptiser

Après leur mise à l’eau, les coquillards ont ensuite navigué jusqu’aux quais de la grande écluse marine du port de Ouistreham. Malgré la pluie, environ 300 personnes se sont pressées derrière les barrières pour assister à leur bénédiction.

Lors de cette tradition, le père François Quillet est passé devant chaque chalutier, pour baptiser les nouveaux bateaux mais aussi bénir leurs membres d’équipage ou encore les parrains et marraines, désignés pour l’occasion.

Olivier Marie, pêcheur et armateur du Mélodie de la mer 3, a le sourire. Ce bateau neuf va remplacer son ancien, en service depuis plus de 30 ans. 

Ça fait plaisir. On est vraiment impatients de commencer, on est comme des enfants avec un nouveau jouet. Il est temps qu’on reparte à la mer !

Olivier Marie

Armateur

Après la cérémonie, les spectateurs ont pu monter à bord des nouveaux coquillards. "C’est l’occasion de voir dans quel environnement ils travaillent et découvrir du matériel très récent. C’est une totale découverte !", sourit l’un des visiteurs.

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