Une semaine après avoir présenté, sans succès, son plan de reprise des sucreries de Cagny et d'Eppeville au groupe allemand Sûdzucker, le syndicat des betteraviers poursuit les négociations. Il réunissait les producteurs ce mercredi à Moult dans le Calvados pour s'assurer de leur soutien financier.

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Le 16 mai dernier, les actionnaires majoritaires du groupe allemand Südzucker, rejetaient le plan de reprise des sucreries de Cagny et d'Eppeville présenté par le syndicat des planteurs de betterave (CGB). "Il serait irresponsable, pour Saint Louis Sucre, de céder des sites", déclarait, dans un communiqué, Hans-Jörg Gebhard, président de VSZ, le groupe des planteurs d'Allemagne du Sud, majoritaire dans l'entreprise.
 


Pour autant, leurs homologues français se refusaient à baisser les bras, affirmant alors que le communiqué allemand "ne correspond pas à la teneur des discussions". Près d'une semaine après la rencontre de Strabourg, la CGB réunissait ses troupes à Moult pour solliciter leur soutien.
 
Reportage de Stéphanie Potay et Claude Leloche

"Le plan de reprise est un projet planteur, majoritairement détenteur des parts sociales dans une future coopérative", 
explique Patrick Dechaufour, président de la  CGB  Calvados-Sarthe-Orne, "ça veut dire qu'il faudra que les planteurs mettent x euros par tonne de betteraves pour avoir des parts sociales pour pouvoir financer en fonds propres cette coopérative." Ce principe a été adopté à la majroité lors d'une vote à main levée ce mercredi à Moult. Près de 500 producteurs de betteraves, soit la moitié de ceux qui produisent pour la sucrerie de cagny,  se disent prêt à mettre la main à la poche pour une montée en capital.

La veille, la Région Normandie avait officiellement réitéré son soutier financier au projet défendu par les betteraviers, un projet qui prévoit 60 millions d'euros d'investissement sur sept ans pour remettre l'usine de Cagny à niveau. La CGB doit déposer la semaine prochaine son offre de reprise par écrit devant le conseil de surveillance du groupe allemand. Pour l'heure ce dernier continue d'arguer de la surproduction sucrière en Europe pour justifier sa décision.
 

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