Ce lundi 23 mai, cinq des huit raffineries françaises sont à "l'arrêt ou en cours d'arrêt" selon la CGT. Le préfet du Calvados vient de prendre un arrêté pour encadrer la vente de carburant.
Ce dimanche, Alain Vidalies, secrétaire d'état aux transports, annonçait qu'il n'y avait "pas de risque de pénurie" de carburant "pour la semaine prochaine". Durant le week-end, les stations-service, notamment dans le grand ouest, avaient été le théâtre de files d'attente interminables. Dans la Manche et le Calvados, les préfectures tiennent régulièrement informée la population de l'état des stocks via des communiqués publiés sur leur site internet ou les réseaux sociaux. Ce lundi matin, la situation semble s'améliorer dans le Calvados.
⛽#Carburant à 17h : 46 stations en rupture totale, 56 en SP95, 54 en SP98
— Préfet du Calvados (@Prefet14) 22 mai 2016
63 en GO, 30 pour services prioritaires pic.twitter.com/Bfh2xz4phP
#Carburant à 11h: 32 stations en rupture totale, 38 en SP95, 34 en SP98 40 en GO, 30 pour services prioritaires pic.twitter.com/YvSuH6ZBNv
— Préfet du Calvados (@Prefet14) 23 mai 2016
Mais, alors que le syndicat CGT annonce lundi matin que cinq des huit raffineries françaises étaient "à l'arrêt ou en cours d'arrêt" ce lundi, le préfet du Calvados vient de prendre un arrêté afin d'encadrer la vente de carburant. Désormais, les particuliers ne pourront pas acheter pour plus de 20 € de carburant, qu'il soit propriétaire d'un véhicule léger (une voiture) ou d'un poids-lourd. Les services "classés prioritaires" (forces de l'orde, ambulances ou pompiers, par exemple) ont un tout petit peu plus de marge de manoeuvre : 30 € pour un véhicule léger et 50 € pour un poids-lourd.
Reportage d'Alexandra Huctin et Gildas Marie à Caen