VIDÉO. Passionné d'Halloween, il donne vie aux morts-vivants et fantômes dans sa maison hantée 2.0

Bran Brière est un passionné d'Halloween. À Fontaine-Etoupefour, dans le Calvados, il a transformé son habitation en maison hantée 2.0. Il donne vie à la décoration et aux objets de ses propres mains. De quoi effrayer les petits comme les plus grands.
Bran Brière est un passionné d'Halloween. À Fontaine-Etoupefour, dans le Calvados, il a transformé son habitation en maison hantée 2.0. Il donne vie à la décoration et aux objets créés de ses propres mains. De quoi effrayer les petits comme les plus grands. ©France Télévisions

Bran Brière est un passionné d'Halloween. À Fontaine-Etoupefour, dans le Calvados, il a transformé son habitation en maison hantée 2.0. Il donne vie à la décoration et aux objets créés de ses propres mains. De quoi effrayer les petits comme les plus grands.

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Une ambiance horrifique, des bruits étranges qui font sursauter. Les squelettes et morts-vivants ont envahi chaque recoin du jardin et bougent dès que vous vous approchez. Sur les murs, des fantômes apparaissent et disparaissent pour vous effrayer. Les araignées, elles, grimpent dans tous les sens et sont même se baladent même sur les tombes.

Une maison hantée 2.0

Cette maison hantée se trouve à Fontaine-Etoupefour, dans le Calvados. Le maître des lieux s'appelle Bran Brière. Un Normand qui a créé cet univers frissonnant de ses propres mains et donne vie à chaque objet. C'est le cas d'un squelette qui nous suit littéralement des yeux : "Si une personne se rapproche, le squelette va la suivre. Dans sa tête, il y a un détecteur de mouvement qui va donner l'information au moteur et lui dire comment se positionner s'il y a des gens", explique le passionné d'Halloween.

Bran Brière utilise la robotisation réalisée, l'impression 3D ou encore du mapping qu'il projette sur toute la façade de sa maison. Et c'est dans son atelier qu'il imagine les objets et travaille toutes ces technologies. Des heures et des heures de travail où il pratique la soudure pour relier des câbles aux cartes.

Un amoureux d'Halloween autodidacte

Pourtant, le bricolage est bien loin de son métier. Opticien, ce professionnel de la santé a tout appris sur le tas depuis sa tendre enfance : "C'est de famille, mes grands-parents bricolaient pas mal. C'était de la fabrication de menuiserie, c'étaient des jouets pour nous. Et au début, j'ai reproduit ça. J'ai construit des jouets pour mes enfants et petit à petit, je me suis tourné vers les nouvelles technologies."

À 47 ans, Bran Brière est un vrai autodidacte : "Je ne suis pas un artiste, je n'ai jamais pris de cours, je suis plutôt un bidouilleur, un bricoleur très curieux. C'est plus un passe-temps."

Et sans nous donner de chiffre précis, il nous confie que faire ses propres décorations d'Halloween lui coûte bien moins cher : "Quand vous allez dans les boutiques, les prix sont souvent exorbitants, surtout si vous achetez des objets robotisés. Alors moi, je préfère les faire moi-même. C'est amusant et ça permet de créer des choses que les autres n'auront pas, des choses uniques".

Halloween, une histoire de famille

C'est avec ses enfants que le Normand se démène pour rendre cette maison de l'horreur vivante. Une passion du bricolage qu'il veut leur transmettre : "Ma fille est une artiste alors par exemple, elle a écrit et créé un grimoire. Mon fils de huit ans, lui, est très bidouilleur comme moi, et le plus grand fait des études d'ingénieur. Il maîtrise les outils de programmation et est toujours partant pour qu'on bosse ensemble sur les nouvelles technologies."

Sa fille, Emy Brière, 17 ans, se prend évidemment au jeu : "Au début, c'étaient juste des petites décorations par-ci par-là. Et depuis quatre ans, on fait les choses en plus grand".

Il faut dire que la famille est très proche de la culture mexicaine : "Mon fils de huit ans est Franco-Mexicain. Mon ex-femme est Mexicaine et là-bas, la fête des morts est très importante. Le "Día de los Muertos" est une célébration traditionnelle au Mexique où on érige des autels pour les défunts. Un moment religieux, mais surtout de joie et de bonheur", nous explique Bran Brière. 

"C'est l'une de nos fêtes préférées. Chaque année, on se plonge à fond dans l'ambiance. On aime beaucoup se faire peur dans la famille. Avec mon père, on a toujours adoré regarder des films d'horreur", précise Emy, le sourire aux lèvres.

Effrayer les curieux

Mais surtout, cette passion d'Halloween, la famille veut la partager avec les autres : "Les enfants du village adorent. Ils ont l'habitude de venir ici depuis plusieurs années et c'est l'émerveillement. Ils ont le petit côté qui fait un peu peur, mais pas trop non plus. On veut qu'ils rêvent l'espace d'un instant", nous explique le père de famille. 

Et en ce soir d'Halloween, Emy s'occupe de la distribution des bonbons et se tient prête à recevoir tous ces curieux : "J'adore ce moment, les enfants nous disent "Waouh, c'est trop bien". Et ils me disent à chaque fois qu'ils reviendront l'année prochaine et espèrent que ce soit encore mieux que l'année d'avant". Et à chaque fois, cet instant l’a rempli d'émotion : "C'est génial de voir toutes ces décorations faites par mon père, qu'il s'implique autant... Je suis très fière de lui."

De son côté, Bran Brière est déjà en train d'imaginer sa maison hantée de l'année prochaine. Et se lance même le challenge d'utiliser l'intelligence artificielle pour une nuit terrifiante d'Halloween.

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