Le petit avion avait décollé de Caen ce lundi 28 septembre dans la matinée. Il s'est écrasé tout près de son lieu d'arrivée, à une dizaine de kilomètres de Besançon. L'avion s'est embrasé et les secours n'ont rien pu faire. A bord, il y avait trois normands, deux hommes et une femme.
Un avion monomoteur s'est écrasé, lundi matin, aux alentours de 10H15 dans le Doubs, causant la mort de ses trois passagers.
L'appareil, un Cirrus SR-22, avait décollé de Caen à destination de l'aérodrome Besançon-La Vèze. L'accident s'est produit tout près de la capitale de la Bourgogne, dans le petit village de la Chevillotte.
D'importants moyens ont été déployés sur place : hélicoptère de Gendarmerie, pompiers, etc.
L'avion s'est écrasé dans un bois après avoir été vu en difficulté dans le ciel, par les habitants du village.
"Puis d'un coup plus rien, plus de de bruit du tout et ensuite un gros bruit métallique": le témoignage des villageois
"On entend jamais un bruit de moteur d'avion aussi proche d'habitude", raconte un villageoise qui a été témoin des difficultés de l'avion. "puis d'un coup plus rien, plus de de bruit du tout et ensuite un gros bruit métallique."
Je l'ai vu traverser la couche nuageuse. Il était à 100 mètres du sol. J'ai vu qu'il a essayé de tirer le parachute de secours. Puis le crash a eu lieu et la fumée et l'explosion. Contre les flammes, on ne peut rien faire.
L'avion s'est embrasé en lisière de forêt.
Deux pilotes du Calvados Chevronnés
Le Cirus SR-22 était parti de Caen, de l'aérodrome les Ailes du Calvados à Saint-Manvieux Norrey, vers 8h du matin.L'identité des victimes n'a pour le moment pas été révélée par les gendarmes. Mais selon Ouest-France, il s'agirait de deux pilotes chevronnés de la région caennaise. Des septuagenaires qui volent pour leur plaisir depuis de très nombreuses années. La femme qui était avec eux, était passagère. Ils devaient faire du tourisme dans le Doubs.
La météo était moyenne : nuageuse et pluvieuse.
L'enquête sur les circonstances du drame a été confiée à la section aérienne de Dijon et à la brigade de gendarmerie des transports aériens de Bâle-Mulhouse.
Personne n'a souhaité s'exprimer à l'aérodrome, près de Caen, où les deux pilotes avaient leurs habitudes.