Ce jeudi 24 mai, Eric Eydoux, spécialiste du monde nordique à l'Université de Caen donne une conférence au sujet de Vidkun Quisling au Mémorial. Le maître de conférence est le premier à publier un ouvrage sur l'occupation allemande en Norvège en langue française.
Son nom est devenu synonyme de "traître" ou "collaborateur" en Norvégien. Dans les années 1930, il fonde en Norvège un parti pro-nazi appelé le Parti de l'Union Fasciste Nationale: le "Nasjonal Samling". Ce parti prône alors la suppression du communisme et n'obtient jamais de siège au Parlement. En décembre 1939, il rencontre Aldof Hitler.
Le 9 avril 1940 il met à profit l'invasion allemande et se proclame chef du gouvernement.Une semaine après ce coup d'état, il est contraint de démissionner. Il continue tout de même à collaborer activement. En février 1942, il est nommé Premier ministre sous le commissaire du Reich Josef Terboven. Comme le précise l'encyclopédie Universalis en ligne, il est tenu pour responsable d'avoir envoyé près de 1000 juifs dans des camps de concentration.
Après la seconde guerre mondiale, les autorités norvégiennes arrêtent Vidkun Quisling, il est jugé le 20 août 1945 puis condamné à mort pour trahison. L'Encyclopédie multimédia de la Shoah a mit en ligne la vidéo de l'audience. Il est fusillé par un peloton d'exécution au pied des remparts de la citadelle d'Akershus à Oslo le 24 octobre 1945 à 2 heures 40 du matin.
On trouve ses derniers mots sur la page Wikipédia qui lui est consacré " Mon procès n'était pas équitable, et je meurs innocent."