La ville de Vire dans le Calvados va-t-elle être privée de services publics. C'est en effet la crainte plusieurs habitants qui se mobilisent pour défendre notamment leur hôpital et leur gare.
Créé en 2008, le collectif Touche pas à ma santé à mon hosto a perdu son combat pour sauver la maternité de Vire. L'Agence Régionale de Santé a définitivement acté la fermeture de ce service en 2013. Mais le collectif continue à se battre pour défendre l'hôpital de la ville. Un rassemblement était organisé ce samedi matin devant la porte de l'horloge.
Ce rassemblement, qui a lieu chaque année à la même époque, est pour le collectif sans doute plus nécessaire que jamais aujourd'hui. "Il y a toujours des menaces sur l'Unité de Surveillance Médicale Continue, il y a des lits qui ont été fermés en cardiologie, il y a des menaces sur tous les services de médecine spécialisée de l'hôpital de Vire. Je pense qu'on est pas sorti des fermetures sur cet hôpital", s'inquiète Rosine Leverrier, la présidente du collectif.
D'autres services publics semblent être menacés dans cette petite ville du Calvados. En novembre dernier, la CGT Cheminots de Caen diffusait un tract dans lequel elle annonçait que la direction de la SNCF comptait fermer les guichets de plusieurs gares de la région, notamment à Vire.
"Il y a des territoires dans ce pays qui sont jugés ininteressants pas les autorités", déplore Dominique Rilhac, co-animatrice du groupe d'action France Insoumise. Ce dernier a lancé une pétition pour conserver ce guichet. Elle aurait recueilli près de 2000 signatures.
Reportage de Catherine Berra et Carole Lefrançois
Intervenantes:
- Rosine Leverrier, présidente du collectif virois Touche pas à ma santé à mon hosto
- Dominique Rilhac, co-animatrice du groupe d'action France Insoumise