L'enquête est toujours en cours pour retrouver l'homme qui a pénétré aux Urgences, vendredi soir, en proférant des menaces. Il se disait islamiste et muni d'un fusil à pompe.Un événement qui a fortement choqué le personnel.Aujourd'hui, la direction s'interroge sur les mesures à prendre.
"Avant 'hôpital était un sanctuaire. C'est terminé tout cela ! Il est exposé aujourd'hui comme tous les bâtiments publics", regrette un porte parole des représentants du personnel 72 heures après l'intrusion qui a provoqué l'émoi vendredi soir, au CHU de Caen.
Alors que l'individu, ce lundi 14 Mars n'est toujours pas identifié et que les enquêteurs restent très discrets vis à vis de la presse; la direction du CHU de Caen et le personnel se sont rencontrés pour discuter des mesures à prendre au sein de ce bâtiment immense de 90 mètres de haut et 23 étages, ouvert à tous les vents.
Un sas existe déjà pour entrer dans les Urgences pour éviter les déplacements inutiles, il va falloir penser " à un vigile et à former le personnel aux risques terroristes" expliquent les syndicats, en accord avec la direction de l'établissement.
Le reportage d'Aurelie Misery et Matthieu Bellinghen :
(Note : dans le reportage, le jour de l'intrusion est erroné, il s'agit bien du vendredi soir et non pas du samedi)