Il y a urgence à protéger 150 000 salariées (souvent des femmes) qui ne peuvent pas prendre de la distance face à une foule de clients. C'est le "système D" pour trouver des solutions dans les magasins.
Pour une hôtesse de caisse, "ne pas rentrer en contact avec plus de 5 personnes par jour" (conseil du ministre de la santé) est impossible.
Impossible aussi d'être à 1 mètre au moins des autres. Sans compter que les clients debout surplombent les employées. Posture propice aux projections salivaires.
Des citoyens, des syndicats prennent la défense de celles qui sont "en première ligne" pour qu'elles ne soient pas oubliées.
Pensées et soutien envers les caissières (à 90% des femmes) qui se retrouvent en première ligne, le plus souvent sans moyen de véritablement se protéger.
— Maxime Combes (@MaximCombes) March 16, 2020
Et les grandes oubliées de toutes les annonces et tous les discours#COVID19 #CoronavirusFrance https://t.co/NZFx7mEXlN
A Rouen, le responsable d'une grande surface près du jardin des plantes s'est mis dès dimanche à installer une barrière protectrice pour chacun des 9 postes de caisse.
Ce mardi, toutes les caisses et le poste d'accueil sont équipés. Un trou permet l'échange de monnaie, chèque et cartes bleues. "90% des paiements se font en carte bleue", explique une salariée. Les caissières qui le souhaitent peuvent porter un masque.on a trouvé du plexiglas et de la toile cirée transparente
On se sent mieux !
Au Carrefour market de Bretteville-sur-Odon, près de Caen, des plexiglas ont été installés dans la nuit de lundi à mardi par la direction.
Des horaires particuliers pour les clients plus vulnérables
Dans cesmagasin, comme dans les autres, le papier toilette, les pâtes et le sucre sont les produits les plus recherchés.Des bandes fluorescentes ont été placées au sol pour que les clients ne soient pas trop proches.
Des horaires vont bientôt être réservés le matin aux personnes âgées et vulnérables pour qu'elles soient plus tranquilles.