3 recours contre les projets éoliens offshore impliquent un "retard difficile à évaluer" pour EDF Energies Nouvelles qui les pilote.
Un projet retardéSuite au recours déposé lundi par des anti-éoliens contre le projet au large de Courseulles-sur-mer, le service de presse d'EDF Energies Nouvelles a réagit en expliquant que "ces recours impliquent un retard difficile à évaluer". Ce dernier recours s'ajoute à ceux qui concernent les projets de Saint-Nazaire et Fécamp en juillet et août dernier.
Un planning modifié
L'entreprise EDF prévoyait jusqu'alors une décision finale d'investissement sur les trois parcs au premier semestre 2017 pour un début de construction en mer en 2018. Chargé de défendre les recours, Me Francis Monamy table sur des audiences, devant la cour administrative d'appel de Nantes, dans un délai d'un an environ après chaque saisine, pour des décisions rendues dans les trois à quatre semaines après chaque procès.
Motifs de recours contre les projets éoliens
Pour l'environnement
Derrière ces recours, on trouve des associations anti éoliennes mais également une association comme le Grape (Groupement régional des associations de l'environnement de Basse-Normandie), "Nous on est pour l'éolien et contre le nucléaire, mais on sera contre ce projet tant qu'il impliquera des déversements de kilos d'aluminium en mer", a déclaré à l'AFP Brahim Boufrou, vice-président du Grape, "il y a des solutions alternatives mais EDF répond que c'est trop onéreux".
Pour la visibilité
L'association de défense du milieu marin Robin des bois, qui participe aux recours contre Courseulles et Fécamp, dénonce elle "des parcs surdimensionnés" qui menacent selon elle aussi la sécurité des navires. Les autres plaignants dénoncent avant tout des éoliennes selon eux "très visibles". La Société pour la Protection des Paysages et de l'Esthétique de la France (SPPEF)s'est ainsi associée aux recours, de même, pour Courseulles, que D Day Heritage.