Coupe de France : devant leurs écrans, les Granvillais retiennent leur souffle

Les habitants de Granville retenaient leur souffle jeudi soir devant les écrans de salles municipales et de certains bars de la ville avant le match historique qui doit opposer leur club de CFA2 à l'OM en quart de finale de la Coupe de France à Caen.

"On a attendu une heure trente sous la pluie (pour voir le match sur écran géant). Mais on est contents. On a chanté. On a tapé dans les mains", a confié Marie, 35 ans, venue avec ses cinq enfants de quatre à onze ans, peu avant d'entrer dans une des deux salles municipales pour voir la rencontre. "Aller à Caen, ça faisait cher comme on est nombreux", ajoute la jeune femme."Les enfants sont à fond. Ils ont fait des affiches de l'USG à l'école. Et leurs maîtresses étaient habillées aux couleurs de Granville aujourd'hui", ajoute la mère de famille. Parmi les centaines de personnes qui attendaient devant cette salle, on trouvait beaucoup de familles, d'adolescents ou de gens qui n'avaient pu avoir de place pour le stade d'Ornano de Caen où se joue la rencontre.

Les quelque 20.000 places du stade caennais se sont vendues en huit heures. Et un nombre non négligeable des 14.000 habitants de Granville a été frustré de ne pas avoir le précieux sésame. La municipalité a mis à disposition des supporteurs du club deux salles municipales de 450 places équipées d'un écran géant chacune, a constaté une journaliste de l'AFP sur place.

Dans les quelques bars bien remplis qui vont retransmettre aussi l'événement, l'atmosphère était calme, peu après 20H30. Quelques Granvillais arboraient l'écharpe bleue et blanche aux couleurs de leurs clubs. Nombre de boutiques de cette station balnéaire très commerçante ont ces dernières semaines décoré leurs vitrines d'autocollants d'écharpes et de maillots de l'USG. La mairie arborait aussi les couleurs du club amateur.

Mais jeudi en fin d'après-midi, c'était "presque ville morte. Y a plus personnes depuis que les 18 bus sont partis pour le stade d'Ornano" entre 17h30 et 18h30, résumait Patricia Crétiaux, vendeuse d'une des quelques boutiques ouvertes vers 18h30. La ville avait mis en vente 1.000 tickets d'autocars aller-retour pour cinq euros.

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