Dans son dernier point de situation, l'Agence régionale de santé de Normandie annonce une hausse du taux d'incidence, notamment dans les départements de la Manche et du Calvados.
Le virus circule toujours en Normandie et les chiffres sont en hausse, c'est ce que précise l'ARS-Normandie dans son dernier point de situation épidémiologique en date du 13 juillet 2021.
Une hausse de + 60,5% en une semaine du taux d'incidence régional confirme la progression observée depuis quinze jours.
Ce taux atteint 30,4 cas pour 100.000 habitants et se rapproche du seuil d’alerte (50 pour 100.000).
L'ARS Normandie indique, qu'à part le département de l'Orne (le seul en baisse) "cette hausse de l’incidence concerne désormais tous les départements normands et notamment le Calvados qui demeure le plus concerné par la hausse : il dépasse aujourd’hui le seuil d’alerte avec un taux de 52,6 nouveaux cas pour 100 000 habitants."
Le département de la Manche observe un fort rebond avec + 131,3 %."
- Normandie : + 60,5 % (taux d’incidence SPF du 04/07 au 10/07 : 30,4)
- Calvados : + 51,7 % (taux d’incidence SPF du 04/07 au 10/07 : 52,6)
- Eure : + 83 % (taux d’incidence SPF du 04/07 au 10/07 : 26,8)
- Manche : + 131,3 % (taux d’incidence SPF du 04/07 au 10/07 : 15,1)
- Orne : - 30,3 % (taux d’incidence SPF du 04/07 au 10/07 : 8,3)
- Seine-Maritime : + 64,2 % (taux d’incidence SPF du 04/07 au 10/07 : 30,6)
Un variant très présent
Le variant Delta est identifié dans 65,3 % des tests criblés. La hausse du taux d’incidence s’explique en partie par la forte croissance de la mutation L452R (portée notamment par le variant Delta) : aujourd’hui, 65,3 % des tests criblés en Normandie présentent la mutation L452R.
Face à la variante Delta très contagieuse, les autorités de santé rappellent que la vaccination est pourtant très efficace comme le montrent les résultats d’études britanniques avec une réduction du risque de forme grave de 70% après une injection et de plus de 90% après deux injections.
Dépistage
L'Agence régionale de Santé de Normandie recommande de se faire dépister pour connaître sa situation et pour lutter contre la propagation du virus. "Le dépistage est essentiel, y compris pour les personnes asymptomatiques, pour casser le plus rapidement possible les chaînes de contamination, en permettant le repérage précoce des cas Covid+ et leur mise à l’abri, et en limitant les risques de transmission."
► Liste des centres de dépistage sur le site ars-normandie.fr
#COVID19
— ARS Normandie (@ars_normandie) July 14, 2021
? Campagne de #dépistage dans le #Calvados !
Soyons prudents, continuons de respecter les gestes barrières et testons-nous au moindre doute !
Retrouvez tous les sites de dépistage éphémères en Normandie ? https://t.co/kwjbFZSHjj#TesterAlerterProtéger #TenirEnsemble pic.twitter.com/GEfMDPOtL9
Vaccination
Au 4 juillet, 55,1 % des Normands ont reçu au moins une dose et 37,4% Normands sont complètement vaccinés (source : SI-vaccin Covid - ameli.fr).
Les opérations de vaccination se poursuivent en Normandie, surtout depuis les annonces du président de la République qui ont eu pour conséquence une forte demande de rendez-vous avec plus de 65.000 appels reçus le 13 juillet par la plateforme téléphonique régionale et près de 47000 créneaux de primo-injections pris hier sur le seul site doctolib (hors Keldoc et Maïa) indique l'ARS.
Pour répondre à ces demandes, l'accès à la vaccination est facilité avec, en plus des centre existants, de nouvelles possibiltés sans rendez-vous, à des horaires plus tardifs, le week-end et dans des lieux nouvaux tels que les centres commerciaux, les marchés ou les lieux touristiques et de vacances.
► Détails et listes de lieux de vaccination par départements sur le site normandie.ars.santé.fr
Autre nouveauté : il est possible d’effectuer sa seconde injection dans un centre différent de celui où a été réalisée la première. Par ailleurs, l'ARS-Normandie indique qu'une grande souplesse concernant le délai entre les doses des vaccins a été mise en place puisqu'il est désormais possible de moduler soi-même l’espacement entre les injections de Pfizer et Moderna entre 21 et 49 jours.