Après plusieurs semaines de baisse, le taux d'incidence, le nombre de cas positifs pour 100 000 habitants, repart à la hausse. La situation du département de l'Orne reste préoccupante, selon l'Agence Régionale de Santé.
Voilà déjà plusieurs jours que l'Agence Régionale de Santé de Normandie tire la sonnette d'alarme, évoquant un "risque élevé de reprise du rythme des contaminations". Si plusieurs indicateurs sont repassés au vert, comme le R0, le taux de reproduction du virus, ou celui des tensions hospitalières (1071 personnes hospitalisées le 10 décembre contre 1154 trois jours plus tôt), le taux d'incidence, lui, repart à la hausse. Dans son dernier bulletin épidémiologique, l'ARS indique qu'il est de 81,22 contre le 70,71 le 7 décembre dernier.
Dans la région, la situation n'est pas homogène. L'épidémie continue de se développer à un rythme soutenu dans l'Orne, un département qui a longtemps été relativement épargné. Le taux d'incidence y est désormais de 154,2 contre 119 en début de semaine. Ce taux monte à plus de 230 chez les personnes de plus de 65 ans.
Cette situation se retrouve dans les hôpitaux de ce département, avec 181 personnes hospitalisées contre 165 le 7 décembre dernier.
S'agissant des clusters (un foyer regroupant au moins trois cas positifs), on en dénombre actuellement 73 "en cours d'investigation" en Normandie, dont près d'une trentaine (27) sont localisés dans le seul département de la Seine-Maritime, le département le plus peuplé de la région.