300 chasseurs de Seine-Maritime, de l'Eure et du Calvados ont manifesté au pied du pont de Normandie. Ils contestent la directive européenne qui protège les oiseaux en vol "prénuptial"
Cette année, la chasse aux oies sauvages a été prolongée de 10 jours, jusqu'au 10 février. Ce n'est pas suffisant, estiment les chasseurs de l'estuaire de la Seine.
Le "groupement des chasseurs en colère" s'est réuni ce samedi après-midi. Il affirme que la population d'oies sauvages est "en explosion" et souhaite pouvoir les abattre jusqu'au 28 février, citant en exemple d'autres pays du nord de l'Europe.
La ligue de protection des oiseaux dénonce cette revendication : "Ce texte bafoue les principes de la Directive Oiseaux qui prohibe la chasse des oiseaux migrateurs pendant leur trajet de retour vers leur lieu de nidification"
Reportage de Bénédicte Drouet et Anne-Lise Havard
Intervenants :
Charles Santerne, Président de l’"Association de chasse du domaine public maritime de la baie de seine et du pays de Caux"
Alain Durand, Président de la Fédération des Chasseurs de Seine-Maritime