La championne paralympique de boccia, Aurélie Aubert, de retour au pays sous les bravos !

Aurélie Aubert, la championne paralympique de Boccia, a fait son grand retour dans son club normand de Verneuil d'Avre et d'Iton, mercredi 11 septembre dans la soirée. Une centaine de personnes l'ont accueilli et ovationné, admiratives de l'incroyable épopée sportive de la jeune femme. Rencontre avec une championne qui reprend doucement ses esprits.

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La championne n'en a pas encore fini avec les honneurs. Aurélie Aubert, médaillée d'or de boccia aux Jeux paralympique 2024, se remet à peine de ses émotions parisiennes qu'elle est à nouveau transportée par les célébrations.

La jeune femme de 27 ans était mercredi 11 septembre de retour au pays, à Verneuil d'Avre et d'Iton dans l'Eure, au centre social Malraux, où elle s'est entraînée de longs mois avant la compétition.

En présence du préfet et d'une centaine d'admirateurs, Aurélie Aubert s'est aussi prêtée aux jeux des questions de notre journaliste Karima Saïdi, elle qui n'avait jamais imaginé une telle destinée.

"J'ai besoin d'un peu de repos !"

Vous êtes rentrée avec une médaille d'or, vous avez été mise à l'honneur pendant la cérémonie de clôture, porte-drapeau, c'est vous qui avez éteint la flamme, est-ce que vous avez un peu atterri de tout cela ?

Je commence mais il y a encore un peu de travail ! Je pense que j'ai besoin d'un peu de repos.

Les gens vous ont reconnu dans la rue ?

Oui ils me reconnaissent, mais les gens à Paris étaient un peu euphoriques et voulaient absolument prendre des photos. Là, les gens sont plus discrets avec moi, ils me disent "c'est vous la championne ?", je dis oui et ils me disent "félicitations", ils sourient, et je préfère ça !

Est-ce que vous voulez devenir une figure du mouvement paralympique, porter cette cause ?

Pourquoi pas, mais moi je n'ai vraiment pas fait ça pour ça. J'ai surtout voulu me faire plaisir, mais évidemment si je peux devenir porte-parole de la boccia, ce serait déjà génial.

Il y a aussi une réalité économique, cette médaille d'or c'est l'équivalent de 80 000 euros, qu'est-ce que vous comptez en faire ?

Ça fait du bien oui, j'avais dit à Claudine, ma coach, avant de partir à Paris que j'arrêterai après, car au niveau financier, ce serait très compliqué. Là, j'avoue qu'avec cette médaille, ça me permettra de souffler. Je pense aussi, avec cette médaille, à des sponsors peut-être...

Retrouvez le reportage de Karima Saïdi et Patrice Cornily :

durée de la vidéo : 00h01mn58s
{} ©France télévisions

L'argent va servir à votre entraînement, mais allez-vous vous offrir quelques petits plaisirs aussi ?
Oui, je vais m'autoriser quelques petits plaisirs aussi, mais pas des trucs extraordinaires. Comme je ne travaille pas, je n'ai jamais eu beaucoup d'argent, donc je ne veux pas dépenser à tort et à travers, je n'ai que 27 ans. Mais je me dis que si cet argent peut me permettre de me faire plaisir une fois de temps en temps, eh bien voilà !

Bon repos Aurélie, et rendez-vous en 2028 pour les Jeux à Los Angeles ?

Oui j'espère aussi, à 2028 !

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