Selon un rapport de WWF, en 40 ans nous avons perdu 60 % des populations d'animaux sauvages sur terre. Cette menace touche particulièrement les tropiques. Des acteurs se mobilisent pour sauver ces espèces, c'est le cas du parc zoologique Biotropica, dans l'Eure.
Mammifères, oiseaux, poissons... sous la pression de l'homme, la Terre a vu ses populations de vertébrés sauvages décliner de 60% entre 1970 et 2014, annonce le Fonds mondial pour la nature (WWF) dans un bilan plus alarmant à chaque édition.
Préserver la nature ce n'est pas juste protéger les tigres, pandas, baleines, que nous chérissons, c'est bien plus vaste: il ne peut y avoir de futur sain et prospère pour les hommes sur une planète au climat déstabilisé, aux océans épuisés, au sol dégradé et aux forêts vidées, une planète dépouillée de sa biodiversité. Marco Lambertini, directeur du WWF
Explication première, la perte des habitats, avec l'agriculture intensive, l'extraction minière, l'urbanisation... qui poussent à la déforestation, à l'épuisement ou à l'artificialisation des sols.
Inverser la tendance, c'est aussi le combat des parcs zoologiques en France. ils sont également investis pour valoriser et protéger des espèces menacés, c'est le cas par exemple à Biotropica dans l'Eure. Ils viennent tout juste d'encadrer la naissance du premier bébé fourmilier nain en France.Nous sommes la première génération à avoir une vision claire de la valeur de
la nature et de notre impact sur elle. Nous pourrions aussi être la dernière à
pouvoir inverser la tendance.
VIDEO / LE REPORTAGE DE FRANCE 3 NORMANDIE (Félix Bollez et véronique Arnould)