Trois décès sont survenus en moins d’une semaine, à l’ehpad de Brionne. Au total, 45 personnes ont été testées positif au virus de la Covid-19.
Si l’Ehpad de Brionne ne comptait aucun cas, lors de la première vague, désormais, il est devenu un foyer de contamination. « On a eu la chance d’échapper à cela, durant le premier confinement », rappelle Valéry Beuriot, le maire (PCF) de la commune. L’établissement pour personnes âgées dépendantes de l’Eure déplore actuellement trois morts et 45 malades de la Covid-19.
Ce jeudi 19 novembre, une pensionnaire de 92 ans est décédée. Quelques jours plus tôt, deux autres locataires sont morts au cours du week-end.
Le premier cas a été décelé au cours d’une hospitalisation. Une campagne de dépistage a immédiatement été mise en place.
3 morts, 35 pensionnaires et 10 agents positifs
35 résidents ont été testés de façon positive au virus. Le personnel a été touché, lui aussi : dix agents sont contaminés. La structure a donc pris des mesures drastiques.- toutes les visites sont interdites, jusqu’à nouvel ordre
- les résidents sont confinés dans leurs chambres
- les cas positifs sont confinés au même étage
- une campagne massive de dépistage se tient jusqu’au dimanche 22 novembre
« On essaie de faire avec les moyens du bord. Par exemple, un infirmier de Brionne a spontanément proposé son aide. Il va partager son temps entre l’hôpital où il travaille et l’Ephad. Il sera là, dès lundi. »
Le maire de Brionne est également membre du conseil d’administration de l’Ehpad. Il est en contact constant avec les autorités sanitaires. Il décrit une situation difficile à gérer au quotidien et aggravée en temps de crise. « On est en sous-effectif chronique », regrette-t-il.
Une école élémentaire publique également en alerte
Tout comme l’Ehpad, l’école élémentaire Louis Pergaud est également en alerte. Pour le moment, sa directrice, une professeure des écoles et au moins deux élèves sont contaminés. Cette contamination a été découverte par des tests effectués dans un centre de tests situé à l’hôtel de ville. Depuis le mois de septembre, 30 tests sont pratiqués tous les jours dans la salle du conseil municipal. À l’école publique, aucune campagne de dépistages massifs n’est prévue pour l’instant.La Mairie attend maintenant les recommandations de l’Agence Régionale de Santé de Normandie.« Pour le moment, l’école Pergaud n’est pas considérée comme un foyer de contamination même si la directrice, une enseignante et des élèves sont des cas positifs.»
L’édile, lui, se veut rassurant : il pointe les signes d’amélioration de la crise sanitaire. De façon générale, la propagation de la Covid-19 commence à diminuer dans la région.