Eure : un arrêté pour interdire les teknivals et rave parties

La préfecture de l’Eure a publié un arrêté pour interdire l’organisation de « rassemblements festifs à caractère musical de type teknival, rave ou free party ». L’interdiction court jusqu’au 21 août 2023.

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En date du 21 avril 2023, la préfecture de l’Eure a publié un arrêté pour interdire « l’organisation des rassemblements festifs à caractère musical de type teknival, rave ou free party est interdite sur l’ensemble du territoire du département de l’Eure, quel que soit le nombre de participants. » jusqu’au 21 août.

Pendant 4 mois, ce genre de manifestation ne sera pas légal dans le département. Toute infraction à cet arrêté est passible de sanctions et peut « donner lieu à la saisie du matériel pendant une durée maximale de six mois, en vue de sa confiscation par le tribunal », précise ce même arrêté.

La circulation de véhicules transportant du matériel (sonorisation, sound system, amplificateurs) est également «  interdite sur l’ensemble du réseau routier du département de l’Eure », est-il indiqué.

En juillet 2022, une rave party à Boischampré (Orne) avait fait couler de l’encre. Cette commune située près d'Argentan, avait accueilli pour la troisième fois une rave-party, en deux ans, sur le même terrain. Le maire ne souhaitait pas que cela devienne une habitude et comptait porter plainte. Beaucoup de riverains avaient exprimé leur mécontentement lié aux nuisances sonores. Au total, 23 plaintes ont été enregistrées.

"Ca ne dure que 48 heures !"

En 2019, à Lisieux, les habitants ont subi l'agitation d'une "rave party", une soirée techno illégale, qui s'est poursuivi pendant tout un week-end dans l'ex-usine de Plysorol. Les policiers leur avaient expliqué qu’ils ne pouvaient pas l’interrompre car elle avait lieu sur un terrain privé.

 

« Je dis tout le temps à mes potes : ce n’est qu’un week-end. Ça dure que 48 heures, ça peut embêter les gens mais bon ! » expliquait une fêtarde au micro de France 3 Normandie.

Au dela des nuisances sonores, une travailleuse sociale qui était allé à la rencontre des raveurs avait noté d’autres disfonctionnements : « il n’y avait pas de sécurité, il n’y avait pas de pompier, pas de SAMU, pas de Croix Rouge. C’est une imcompréhension par rapport à ces jeunes laissés aux produits qui circulent ».

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