La ligne Nouvelle Paris Normandie fait encore des vagues. Du côté du tronçon Mantes-Evreux : des acteurs locaux sont favorables à la modernisation de la ligne existante.
Une nouvelle phase de consultation est ouverte jusqu’au 1er février pour le projet de Ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN). Cette consultation a pour objectif de recueillir les observations du public sur les zones de passage envisagées pour les trois tronçons prioritaires prévus à l’horizon 2030 (Rouen-Yvetot, Mante-Évreux et Paris-Mantes).
Le tracé Mantes-Evreux
Sur le tracé Mantes Evreux six zones de passages possibles sont proposées pour la future ligne ferroviaire. Une seule constante, les tracés présentent un impact environnemental considéré comme moyen à fort. Les zones de passage comprennent dans leur périmètre du bâti diffus, des surfaces agricoles, des corridors de biodiversité et, pour l’une d’entre elle, un site archéologique.
Agriculteurs impactés
La nouvelle ligne sur ce secteur priverait les exploitants agricoles eurois d’environ 400 hectares de terres cultivables à fort potentiel entre la frontière des Yvelines et Evreux, estime la FDSEA. Soit l’équivalent de deux à trois exploitations.
Pour une modernisation de la ligne actuelle
Les agriculteurs, comme des associations de défense de propriétaires fonciers ou de simples usagers, demandent des études complémentaires et prônent une modernisation de la ligne actuelle. Dans une lettre adressée la semaine dernière au patron de SNCF Réseau en charge des études la ministre de l’écologie a demandé qu’au moment où la concertation entre dans une nouvelle phase que tous les fuseaux y compris ceux déjà existants soient étudiés « avec impartialité ».
Pour gagner du temps ...
La SNCF en contrepartie de ces coupes sombres détaille les gains de temps espérés des options. L’objectif est d’obtenir à terme une liaison Evreux Paris en 40 minutes contre 55 en moyenne aujourd’hui. Comme pour les deux autres tronçons prioritaires la SNCF devrait arrêter les zones définitives de passage au premier trimestre 2017. L’enquête d’utilité publique est attendue à l’horizon 2020 pour un début des travaux en 2030.