De vénérables chênes ont été abattus pour permettre à nouveau à Notre-Dame-de-Paris de s'élever au dessus de la Seine. A Fleury-la-Forêt, dans l'Eure, une scierie familiale s'est vu confier 8 grumes (troncs avec leur écorce) pour en faire des poutres.
Cet hiver 2021 commencera la restauration de Notre-Dame-de-Paris. Les charpentiers ont besoin de la meilleure des matières premières pour reconstruire la charpente et la flèche. Plus de 1000 arbres sont nécessaires.
La Normandie fait partie des régions où des chênes ont été sélectionnés l'hiver dernier. Dans l'Eure, des arbres ont été coupés dans la forêt de Conches Breteuil.
Les scieries entrent en ce moment en action. Celle de Fleury-la-Forêt, a réceptionné huit grumes ((tronc coupé avec encore l'écorce) de l'Eure et de l'Oise. "Les arbres ont été choisis pour leur rectitude et leur diamètre".
"C'est pour l'histoire, ça continue, c'est pour des monuments qui seront longtemps là après nous !"
Les grumes sont débitées en poutres d'une douzaine de mètres de longueur et 7 tonnes. Elles vont reposer dehors pendant une année en phase de réessuyage.
L'eau contenue dans le bois va s'évaporer.
La restauration de Notre-Dame-de-Paris, en partie dévastée par l'incendie du 15 avril 2019, débute cet hiver. La cathédrale sera rendue au culte en 2024.
Plus de deux ans après l'incendie de Notre-Dame de Paris, un drone navigue dans la forêt d'échafaudages qui a envahi l'intérieur de la cathédrale, dont la phase de sécurisation est désormais achevée #AFP #AFPTV pic.twitter.com/XpHDh2ipDz
— Agence France-Presse (@afpfr) September 20, 2021
Chaque poutre est marquée et nos descendants pourront retrouver l'origine de chacune d'entre elles.