Du côté de Vernon, Bernay, Gaillon, de nouveaux habitants arrivent. Le premier confinement fut le déclencheur. Ces franciliens aspirent à une vie moins oppressante. Le second confinement confirme leur décision.
Pour ces couples, le refrain de Charles Trénet "Revoir Paris" est devenu "Quitter Paris". Le nombre de franciliens qui cherche un bien immobilier dans l'Eure a doublé entre mai et septembre.
Ils ont été nombreux à visiter des maisons cet été. Dans l'Eure, les prix ont augmenté de 3,6%. Les parisiens ont tendance à moins négocier que les "locaux".
Ils recherchent, pour la plupart, une résidence principale près de l'A13 et des gares de Vernon et Val-de-Reuil.
"On était confiné dans 36 m² à deux. Quand on voulait voir le soleil, il fallait se tordre le cou à la fenêtre. C'est une envie qu'on avait déjà avant qui s'est concrétisée"
Les élus de la communauté Seine-Eure ont lancé une campagne offensive pour capter l'attention des habitants d'Ile de France qui veulent quitter cette région.
Ils ont crée un service de conciergerie gratuite baptisée"Arsène" pour guider et aider concrètement les nouveaux arrivants.
Qui mieux qu'un ex-#francilien pour vanter la qualité de vie en #SeineEure auprès des #parisiens ? ????? Thomas, nous raconte son arrivée et sa nouvelle vie proche de #Paris. @ParisJeTeQuitte @AggloSeineEure @ValerieBernaud https://t.co/gXwQbhaZ4K
— arsène (@bonjourarsene) October 21, 2020
Les études de notaires de l'Eure ont constaté l'intérêt de ces nouveaux acheteurs d'Ile de France pour les biens immobiliers en Normandie.
Le nombre de transactions a malgré tout diminué en 2020. Pendant le premier confinement, l'activité a été très ralentie.