Sur fond de jalousie morbide, une jeune fille de 27 ans assassinée : des peines lourdes pour les trois accusés

Du jeudi 23 au mercredi 29 mai 2024, trois accusés comparaissaient pour assassinat, deux hommes et une femme. Dans la nuit du 27 au 28 avril 2021, le corps calciné d’une femme de 27 ans a été retrouvé dans la forêt de Brétigny (Eure). Deux hommes et une femme ont été condamnés à de fortes peines.

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Mise à jour, jeudi 30 mai 2024. L'instigatrice a été condamnée à 30 ans de réclusion criminelle, dont deux tiers de sûreté, soit la plus lourde peine encourue. Ses deux complices ont été condamné respectivement à 28 et 15 ans de réclusion criminelle, des peines plus lourdes que celles requises par le parquet général. Les accusés ont dix jours pour faire appel.

Deux hommes et une femme comparaissaient devant la cour d’assises, à Évreux (Eure), du jeudi 23 au 29 mai 2024, pour assassinat. La victime, âgée de 27 ans au moment des faits avait été retrouvée calcinée dans sa voiture brûlée.

Salariée d’une exploitation agricole de Brionne, elle aurait été assassinée par l’ancienne petite amie de son compagnon, tout aussi jeune, âgée de 26 ans.

D’une jalousie morbide, l'instigatrice présumée venant de l’Eure se serait fait aider par un ancien compagnon, déjà condamné pour violence et agression sexuelle, et une connaissance à lui. Deux hommes (26 et 38 ans) venus du Calvados. 

Une histoire morbide

Ce même trio est accusé d’avoir tendu un véritable guet-apens à la victime. Ils l'auraient tuée avant de déplacer son corps, le transportant en voiture et le brûlant dans un bois, à 23h30, le 27 avril 2021.

Lors de son audition, les enquêteurs constatent que l'ancienne petite amie du compagnon de la femme décédée avait consulté plusieurs sites internet évocateurs sur son téléphone portable. Ces recherches portaient notamment sur des techniques pour paralyser un individu et sur le type d’acide utilisé pour détruire un corps.

Lors de sa conférence de presse en avril 2021, la procureure de la République d'Évreux, Dominique Puechmaille, expliquait que la victime avait été prise dans un guet-apens. "Elle a été attirée dans la maison de l’instigatrice. À son arrivée, les deux hommes sont cachés dans la salle de bains. L’un d’eux la frappe à l’aide d’un bâton. Puis, il l’étrangle avec une sangle pendant que les deux autres individus maintiennent la victime."

L’instigatrice a reconnu les faits lors de son interpellation

Pour ces faits, les trois interpellés, qui sont tous coauteurs présumés des faits, risquent la prison à perpétuité. La procureure avait requis le placement en détention provisoire, tandis qu'ils comparaîtront devant la cour d'assises d'Évreux dès ce jeudi 23 mai.

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