Fêtes de Pâques : les chocolatiers sont des commerces essentiels à notre bien être !

Le chocolat est-il un produit de première nécessité ? Oui bien sûr ! Fermés pendant le premier confinement, les chocolatiers sont désormais ouverts, et déjà à pied d'oeuvre pour préparer les fêtes de Pâques. Pause gourmande dans deux ateliers normands. 

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Une poule, un coq, un poussin...la Sainte Famille chocolatée reprend fièrement sa place sur les étals des chocolatiers. A quelques jours des fêtes de Pâques, les artisans s'affairent pour finaliser leurs dernières créations. C'est le cas du maître chocolatier Hubert Masse à la manoeuvre dans son atelier de Saint-Pierre-les-Elbeuf, qui fabrique lui-même son propre chocolat à partir de fèves rigoureusement sélectionnées dans le monde entier. "Ces fèves viennent du Vénézuela, de Cumboto. C'est un petit planteur qui ne produit que quatre tonnes à l'année. Dans le haut de gamme, c'est le top des fèves !" s'enorgueillit Hubert Masse, "c'est le rêve de tout chocolatier de fabriquer son chocolat". 

Dans l'atelier, les petites mains s'agitent fièvreusement. La période est cruciale, et la cadence soutenue. 30% du chiffre d'affaire annuel se fait pendant cette période. 600 pièces en chocolat sont ainsi fabriquées ces jours -ci pour être proposées à la vente dans les sept boutiques "Le cacaotier" de l'artisan. D'autant que l'année dernière, le confinement avait gâté les ventes.

L'année dernière a été très compliquée, on a vendu que 50% de notre fabrication. Heureusement on a pu vendre jusqu'au mois de mai, et on a aussi donné aux hôpitaux

Hubert Masse, maître chocolatier "Le cacaotier"

Du chocolat connecté

A 32 ans, Maxime Fessard est à la tête d'une institution. "Beyer" est la plus ancienne des chocolateries de Rouen. Lorsqu'il nous reçoit dans l'une de ses boutiques, l'artisan exerce ses talents dans la préparation d'un oeuf en nougatine, l'une de ses spécialités. Les fêtes de Pâques représentent pour lui trois mois de travail. L'essentiel de sa production sera vendue en deux semaines dans ses magasins, mais aussi en ligne. Depuis les errances du premier confinement, le chocolatier a dû s'adapter.

C'est essentiellement de la prise de commandes téléphoniques, on essaie de mettre le maximum de choses en ligne évidemment, et on livre bien sûr! Dans trois quatre jours, c'est le top départ pour la semaine de Pâques, on va démarrer sur les chapeaux de roues !

Maxime Fessard, maître chocolatier chez Beyer

 

Maxime Fessard propose aussi un petit jeu pour stimuler l'appétit sur les réseaux sociaux. Les internautes sont appelés à estimer le poids d'un oeuf. Celui qui le trouvera s'en délectera ! 

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