Après un recours devant le Conseil d'Etat, les responsables de la communauté catholique ont obtenu gain de cause et les messes du premier dimanche de décembre ont vu revenir les fidèles en plus grand nombre à Rouen et à Lisieux.
Parmi les mesures sanitaires prises par le gouvernement pour le deuxième confinement de 2020, la question de l'accès aux cérémonies et offices religieux a été une source d'inquiétude et de déceptions pour beaucoup de pratiquants.
L'interdiction des messes a été l'occasion pour certains fidèles de manifester pour réclamer la réouverture des lieux de culte. De leur côté, les évêques et archevêques (comme celui de Rouen) ont fait le choix d'une procédure devant le Conseil d'Etat. Qui leur a finalement donné raison.Je crois que qu'il y a là un vrai sujet de désaccord avec le gouvernement, j'espère que nous ne devrons pas aller jusqu'à un recours devant le conseil d'Etat.
Mais c'est une question qui se pose… "
Un malentendu ?
C'est ainsi que le gouvernement a été contraint d'autoriser le retour des messes, mais avec "une jauge de 30 personnes" maximum. Même si, comme à la cathédrale de Rouen, l'édifice peut accueillir 1400 personnes…S'agit-il, comme l'affirme le Canard Enchaîné, d'une confusion faite par le Premier ministre entre 30 % et 30 personnes ?Quoi qu'il en soit, le gouvernement a été obligé, une seconde fois, de corriger le tir et de définir des mesures sanitaires conformes à celles déjà mises en œuvre au début de l'été, lors du "déconfinement".
Ce 6 décembre 2020 était donc le premier dimanche avec des messes sans cette "jauge de 30" tant critiquée, en attendant d'autres mesures d'assouplissement qui devraient être annoncées le 15 décembre par Jean Castex.
Là, il y a vraiment la joie des personnes de se retrouver, mais joie teintée de tristesse quand même parce qu'on sent que dans nos assemblées, certains membres ne sont pas revenus. Peut-être par crainte, et puis aussi peut-être par habitude de suivre les offices à la télévision.
Voilà : il y a à la fois de la joie et un petit peu la tristesse".