Chantier multimodal : la biodiversité étudiée

Les travaux de la future plateforme multimodale sont lancés sur une zone écologiquement sensible.

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Le chantier a commencé en juin dernier.

Dans l’estuaire de la Seine, 110 hectares vont voir subir une énorme transformation : de ces terres encore bien vertes va en sortir une plateforme multimodal, destinée au transit des conteneurs par voie ferrée ou voie fluviale.

Un chantier qui, forcément, aura un impact sur la biodiversité et l’espace naturel de l’estuaire.

Lors de la présentation du projet, le gouvernement avait exigé du grand port maritime du Havre, maître d’œuvre, d’appliquer une vingtaine de mesures environnementales, dites « compensatoires » en marge des travaux entrepris.

Une biodiversité à l’étude

La zone est en effet écologiquement sensible.

De nombreuses espèces y ont élu domicile : des insectes, des oiseaux marins, des amphibiens, notamment le crapaud calamite, le pélodyte ponctué qui sont deux espèces protégées.

Des ingénieurs de l’environnement du grand port maritime du Havre, épaulés par des techniciens, ont pour tâche d’étudier les caractéristiques des mares qui jouxtent la Seine. Les études sur le terrain sont en cours.

Le but serait de créer un réseau de mares pour les amphibiens menacés et multiplier leur surface d’accueil. Le chantier de la future plateforme ayant déjà eu un certain impact sur ces espèces.

Pour ce faire, les ingénieurs appliquent les mesures souhaitées en amont par l’Etat : certains espaces du chantier sont délimités par des chaînettes afin d’éviter de « grignoter » davantage la zone d’habitation des animaux ; l’installation d’abris pour oiseaux et chauves-souris, l’aménagement de berges pour les martins-pêcheurs ou encore la réalisation de crapauducs.

Les études seront ensuite analysées par des scientifiques.

D’autres préconisations seront prises en fonctions des résultats obtenus.

Les écologistes mitigés

Pour les écologistes, le mal est déjà fait. Les mesures compensatoires ne pourront pas, selon eux, remplacer les espaces estuariens disparus.

Ils déplorent la menace qui plane sur la biodiversité et le système d’épuration naturel.

Les espèces vont devoir s’habituer à leurs futurs voisins.

La plateforme multimodale devrait être mise en service à l’horizon 2014.

Un reportage de Bénédicte Drouet, Anne-Laure Meyrignac et Mélior Mouamma :

 

 

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