Des ventes qui commencent dans un contexte économique difficile après une année 2010 en baisse.
Les prestigieuses ventes de yearlings de Deauville s'ouvrent ce lundi à 17H00 pour quatre jours. Les organisateurs espèrent une hausse de quelques points de leur chiffre d'affaires après le net recul de 2010, qui avait vu les ventes de ces poulains de un an chuter de 28% après cinq années de hausse.
Cette année encore, la clientèle du Moyen Orient fera défaut à ces ventes annuelles.
Le Cheikh Al Maktoum de Dubaï, notamment, plus gros acheteur de 2009 qui avait été une année record, ne fait "a priori" pas le déplacement pour la seconde année consécutive, en partie en raison du Ramadan.
Le contexte économique ne s'étant pas amélioré depuis l'an dernier, personne n'attend de ventes records.
Cependant, Arqana, la société organisatrice des ventes de Deauville, assure que le catalogue proposé cette année est meilleur que celui de l'an passé et souligne qu'elle a réorganisé les ventes de façon plus adaptée au contexte économique.
S'il ne se déplacent pas eux-mêmes, les émirs ont envoyé des représentants, souligne en outre la 2ème agence européenne de vente de chevaux de course devant la Britannique Tattersalls. Et Arqana a noté une "activité intense" des acheteurs potentiels auprès des vendeurs dès vendredi.
Quelque 470 yearlings vont être mis aux enchères cette semaine.
L'an passé, le prix moyen par poulain s'était monté à 94 145 euros contre 113 663 euros en 2009. Le prix maximum avait été de 600 000 euros en 2010, contre 900 000 en 2009.