La vice-présidente PS du conseil régional et mère de Tristane Banon se dit choquée.
Affaire DSK: Anne Mansouret indignée
La justice américaine l'a donc décidé. Affaire classée. Dominique Strauss-Kahn est libre. Parmi les réactions de la classe politique française, celle d'Anne Mansouret, élue du parti socialiste dans notré région et mère de Tristane Banon. L'élue est indignée par ce non-lieu.
Le juge américain Michael Obus a décidé d'abandonner les poursuites contre Dominique Strauss-Kahn pour crimes sexuels (lire l'article de france2.fr). Anne Mansouret, conseillère régionale PS de Haute-Normandie et vice-présidente du conseil général de l'Eure, se dit choquée par ce non-lieu.
L'élue est également la mère de Tristane Banon, une écrivaine et journaliste qui a également porté plainte contre l'ex-patron du FMI pour tentative de viol.
Dans l'affaire New-Yorkaise, Anne-Mansouret dénonce le fait que Nafissatou Diallo, la femme de chambre du Sofitel où résidait DSK, n'était pas été "considérée comme un témoin digne de foi".
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Tristane Banon "n'est pas prête à laisser tomber".
On se souvient qu'Anne Mansouret avait déclaré avoir dissuadé en 2003 sa fille de porter plainte contre le ténor socialiste. Une décision qu'elle regrette aujourd'hui. Sa fille, justement, Tristane Banon, a finalement choisi de porter plainte début juillet huit ans après les faits. Son avocat a affirmé, suite à l'abandon des charges aux Etats-Unis, que "l'affaire DSK en France ne fait que commencer", sa cliente ".
Prescription ou pas prescription ?
Aujourd'hui, les suites de l'affaire DSK/Banon dépendent des conclusions de l'enquête préliminaire ouverte par le Parquet de Paris. En effet, reste à savoir si les faits reprochés sont prescrits ou non. Si la tentative de viol est reconnue, alors il n'y a pas prescription. En revanche si l'agression sexuelle est reconnue, les faits sont alors prescrits...