Lancé le 3 octobre dernier, le débat public aura rasemblé près de 6 000 participants au cours de 25 réunions.
Citoyens et élus des trois régions concernées par le projet (Basse et Haute Normandie, Ile-de-France) ont donc pu s'exprimer à loisir sur cette nouvelle ligne ferroviaire de grande envergure dont l'objectif est d'améliorer les liaisons et de réduire les temps de trajet.
Un débat de qualité, selon les porteurs du projet, bien que de nombreuses questions soient toujours en suspens, notamment celles du tracé de la ligne et de son financement.
Mais sur un point tout le monde est d'accord à l'exception des Verts : cette ligne ferroviaire, lancée par le président de la République dans le cadre du Grand Paris, est indispensable. Elle vise, rappelons-le à mettre Le Havre et Caen à une heure quinze de Paris (deux heures aujourd'hui) et Rouen à quarante-cinq minutes (contre une heure dix).
Trois tracés étaient présentés par Réseau Ferré de France (RFF), maître d'ouvrage, qui en a ajouté un quatrième en cours de route. Le coût de la ligne se trouverait entre 10 et 13 milliards d'euros, selon le tracé retenu.
Si presque plus personne ne conteste son opportunité, les avis divergent encore sur le tracé de la future ligne.
Pour Laurent Beauvais, le président PS de la région Basse-Normandie, "le débat est insuffisant" puisqu'il y manque les éléments financiers, déterminants pour la suite.
RFF va maintenant consulter les centaines d'avis reccueillis dans des "cahiers d'acteurs". Il rendra ses conclusions dans trois mois.
Notre reportage :
LNPN : dernier débat public à Caen par france3bassenormandie_845