Après expertise, le gendarme du nucléaire a relevé un problème de tuyauterie sur la tranche n°1.
Une tranche à l'arrêt pour d'importantes opérations de maintenance qui ont permis de mettre au jour une trace de corrosion sur une jonction des tuyauteries du circuit de refroidissement de l'unité n°1.
C'est EDF qui en fait elle-même l'annonce ce mardi dans sa lettre d'information.
Après expertise, cette jonction ne serait pas réparable en l'état. Un défaut d'épaisseur sur la partie métallique interne de la tuyauterie, située entre deux couches de béton, nécessitant une intervention particulière des équipes techniques.
Une solution "efficace et sûre" a été proposée par EDF pour réparer ce défaut sur le circuit de refroidissement du réacteur. L'électricien attend le feu vert de l'ASN pour procéder aux travaux de remise en état.
Selon EDF, cette corrosion ne "remet pas en cause la sûreté de l'installation ni la robustesse du circuit de refroidissement".
La réparation aura cependant un impact sur la durée de l'arrêt de production, initialement prévue sur deux mois pour révision complète des installations (lire ici).