La moisson passe entre les gouttes.

Après la sécheresse de printemps, les céréaliers doivent faire avec un mois de juillet trop arrosé.

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Fierville-Bray (14) : début des moissons

En Basse-Normandie, les moissons débutent en retard et les céréaliers craignent une mauvaise récolte. En cause, un printemps trop sec et un début d'été pluvieux.

"En début d'année, il nous aurait fallu de l'eau, et nous étions confrontés à la sécheresse, déplore Michel Le Grand, le président de la Chambre d'Agriculture du Calvados. Aujourd'hui, il nous faut du beau temps, on a de l'eau tous les jours !"  En 2011, la pluie et le beau temps arrivent décidément à contre-temps.


Depuis le début du mois de juillet, l'humidité contrarie la moisson. Par endroit, la récolte d'orge, qui intervient normalement en tout début d'été, n'est pas encore terminée. Les machines commencent seulement à battre les blés : à cette saison, elles devraient quasiment en avoir terminé.

Le manque d'eau au printemps a déjà sérieusement affecté le rendement. "On estime que l'épisode de sécheresse nous a fait perdre 20 % de la production par rapport à l'année dernière, explique un céréalier de Fierville-Bray, dans le Calvados. Et ensuite aujourd'hui, le fait de devoir attendre pour moissonner des céréales qui sont mûres fait baisser la qualité. Nous avons des épis qui tombent au sol, donc une perte de quantité aussi."

L'effet de cette récolte annoncée médiocre devrait être atténué par la bonne tenue des prix. La tonne de blé se négocie actuellement aux alentours de 170 euros la tonne, en légère baisse par rapport au printemps. Le marché des céréales est tendu depuis deux ans. Les tarifs se maintiennent à des niveaux élevés, ce qui ne constitue en rien une assurance tant les cours des matières premières sont devenus volatiles.

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