La première circonscription de l'Orne.

La gauche espère bien tirer profit des divisions de l'UMP pour l'emporter dans cette circonscription ancrée à droite.

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Comme dans les successions familiales bien préparées, l'affaire aurait du ne pas faire de vague. A peine le député Yves Deniaud avait-il annoncé son intention de ne pas se représenter, que son fils Bertrand annonçait sa candidature. Mais à l'UMP, cet embryon de dynastie républicaine n'a pas fait l'unanimité.

Christophe de Balorre a décidé lui aussi de briguer cette circonscription. Le vice-président du conseil général de l'Orne refuse de se plier aux directives de son parti : "Il faut savoir faire la différence entre des décisions prises à Paris, parfois en catimini, et la volonté du terrain, des militants et de la population !" clame-t-il, jouant sa légitimité d'élu de terrain contre l'appareil.


En visite de soutien dans l'Orne, le patron des députés UMP a pourtant été clair : "Il n'y a qu'un candidat, c'est Bertrand Deniaud. Les autres sont exclus !" tranche Christian Jacob.



Bertrand Deniaud a donc mission de se faire un prénom dans cette circonscription dont Yves Deniaud est le député depuis 1993. "Mon père me conseille, admet le fils. Mais il ne me suit pas dans la plupart de mes réunions. C'est moi qui me présente seul. Je ferai à ma façon."
 

Outre la concurrence du dissident Christophe de Balorre, le candidat de l'UMP doit composer avec la présence de Christian Lair du Nouveau Centre qui a bénéficié d'une visite de soutien d'Hervé Morin au mois de mai.

La droite est aussi confrontée à la poussée du Front National dans les cantons ruraux qui lui étaient traditionellement acquis. Au premier tour de l'élection présidentielle, Marine Le Pen a obtenu 18,24 % des suffrages dans cette circonscription. Lionel Steifel, le secrétaire départemental du FN escompte une vague "Bleu Marine" qui lui permettrait d'être au second tour.

Dans ces conditions, la gauche rêve de conquérir cette terre de droite. Le maire socialiste d'Alençon y croit : "Je pense être prêt à relever le défi" explique Joaquim Pueyo. "J'ai été maire d'une commune rurale pendant 25 ans (Livaie, ndlr), je suis maire de la plus grande ville de l'Orne depuis 2008. Par conséquent, je pense modestement avoir une bonne connaissance du territoire".
 


Sur son site internet , le maire d'Alençon ne manque pas de rappeler ses origines modestes. Cet ancien haut-fonctionnaire de l'administration pénitentiaire qui a conquis Alençon en 2008 espère bien aujourd'hui se faire élire député, en profitant de la progression constante de la gauche dans les zones urbaines. Mais la partie sera serrée. Le 6 mai, la première circonscription de l'Orne a encore accordé 52,89 % des voix à Nicolas Sarkozy.



 


Législatives : la gauche guigne la première... par france3bassenormandie_845

Les autres candidats

Charlotte Sechet (LO)

Christine Coulon (NPA)

Gérard Pommier (FG)

Martine Roussel (EELV)

Maria Senechal (DVE)
 

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