Les plans sociaux se succèdent: 42 emplois doivent être supprimés
Les syndicats FO et CFDT avaient appelé les salariés du site de Schneider Electric, à Bourguebus, à un débrayage. Ce vendredi matin, les 124 employés ont manifesté devant les grilles de l'usine alors que débutaient des négociations avec la Direction. Objectif: sauver les 42 emplois menacés.
Le site de Bourguebus a déjà fait l'objet d'un plan social ces dernières années. En 2009/2010, 80 emplois ont été supprimés. "On assiste depuis 2009 à un démantèlement complet du site", explique Patricia Biteau, déléguée CFDT, "D'abord l'activité recherche et développement, ensuite une quarantaine de postes supprimés en production, de nouveau une quarantaine de postes supprimés. Il y a donc bien un démantèlement et une absence de volonté de la part de Schneider de maintenir notre emploi." Aujourd'hui, 42 emplois sont à nouveau menacés. C'est ce qu'a annoncé la Direction peu avant l'été. L'activité serait délocalisée en Asie.
Des élus locaux et régionaux sont venus leur apporter leur soutien. Ils ont proposé des aides financières à l'entreprise pour permettre le maintien du site en Basse-Normandie. Ils ont obtenu en fin de matinée un rendez-vous avec la direction des ressources humaines de l'entreprise.