A l'issue de quatre jours de ventes, on enregistre une baisse de 9,61% du chiffre d'affaires par rapport à 2011.
Dans un contexte de crise économique tourmenté, le marché s'est montré très sélectif, selon l'agence Arqana qui organise ces ventes aux enchères de futurs chevaux de course âgés de 1 à 2 ans.
Si le chiffre d'affaires a baissé par rapport à l'an dernier, le prix moyen lui a augmenté de plus de 2%, s'élevant à 98 066 euros. Deux poulains sont partis à plus d'un million d'euros.
"On doit considérer que le résultat d'ensemble constitue une très bonne performance",
a présicé Eric Hoyeau, président d'Arqana hier soir à l'issue des quatre jours de ventes.
L'an passé le chiffre d'affaires avait rebondi avec une hausse de 17% après une chute de 28% en 2010 par rapport à 2009 qui avait été une année record (40,99 millions d'euros contre 28,439 millions d'euros cette année).
Le cheval le plus cher a été cédé 1,2 million d'euros à un représentant du Cheikh Joaan Al Thani (Qatar) pour un poulain issu de la première production de Sea the Stars. (Lire ici). L'an passé le top price était monté à 1,7 million d'euros.
Le pourcentage de chevaux vendus est lui aussi à la baisse, pour s'établir à presque 66% contre 74,9% en 2011, soit 440 poulains adjugés cette année, notamment à de nouveaux acheteurs venus d'Afrique du Sud, de Russie, de Macao ou du Japon. Le Qatar s'est montré très actif durant ces quatre jours. Dans ce pays, de nombreux investisseurs sont en train de monter leurs écuries. L'Irlande est toujours une très bonne cliente elle aussi.
Les ventes deauvillaises existent depuis1887. Dans le monde ce sont les Etats-Unis et l'Australie qui affichent les plus gros volume de ventes de jeunes chevaux.