Manche : Anne-Marie Cousin harcelée

C'est ce qu'affirme ce mardi l'association Femmes élues de la Manche appartenant au réseau national "Elles aussi".

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Les sénatoriales ne passent décidément pas dans le département de la Manche où le socialiste Jean-Pierre Godefroy a pu être réélu le 25 septembre à la faveur de la désunion de la droite.
 

Et celle qui est montrée du doigt une semaine après le scrutin, c'est la conseillère régionale centriste Anne-Marie Cousin, accusée de s'être maintenue au second tour et tenue pour personnellement responsable de la défaite de l'UMP Jean-Louis Valentin.


C'est ainsi qu'aujourd'hui, l'association Femmes élues de la Manche, qui revendique 340 membres et appartient au réseau national pour la parité en politique Elles aussi, accuse certains élus UMP de harcèlement à l'égard de la candidate Nouveau Centre. 

Selon l'association, dès le 25 septembre, entre les deux tours, des élus UMP ont apostrophé Anne-Marie Cousin "dans des termes d'une extrême violence".


Le soir de l'élection, explique l'ex-adjointe au maire de Cherbourg, Huguette Legros (DVG) présidente des Femmes élues de la Manche, "la machine de guerre de l'UMP s'est mise en route : injures, insultes, menaces incessantes, harcèlement... A titre d'exemple “on va lui faire la peau”, “on va te casser”, “on va s'occuper d'elle”". 


L'association précise cependant que la candidate centriste "a reçu des messages de soutien de militants UMP réprouvant les pratiques des leurs dans la Manche".

Anne-Marie Cousin n'est pas joignable dans l'immédiat.

"Elle est démolie. Elle n'est pas en capacité de porter plainte", a déclaré Huguette Legros.

Interrogée par l'AFP entre les deux tours des sénatoriales, la conseillère régionale NC avait dit être l'objet de "pressions extrêmement fortes jusqu'au plus haut niveau de l'Etat".

Le député UMP et président de la fédération manchoise de l'UMP, Philippe Gosselin, assure de son côté qu'il n'y avait eu "aucune consigne de l'UMP départementale pour dézinguer Mme Cousin ou ouvrir une chasse aux sorcières".

"Ce qui est vrai, note-t-il, c'est que de façon individuelle, il y a quelques personnes qui lui ont envoyé des noms d'oiseaux".


Philippe Gosselin appelle chacun à "prendre un peu de champ". "On aura besoin de toutes les sensibilités du centre et du centre-droit pour les échéances à venir" ajoute-t-il.

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