Ce lundi 3 octobre, la campagne de pêche à la coquille Saint-Jacques reprend hors baie de Seine.
Toxine dans les coquilles saint jacques ?
La saison de la coquille demarre ce lundi 3 octobre. Une pêche autorisée au large des 12 miles jusqu' à la mi-mai. A Port-en-Bessin, on se prepare à l'évènement. Avec une inquietude : une toxine vient jouer les troubles fêtes.
Quatre débarques seront autorisées chaque semaine du lundi minuit au vendredi minuit, les deux premières semaines d’octobre et du lundi minuit au dimanche minuit après le 17 octobre.
Fin septembre, la commission interrégionale de pêche à la coquille Saint-Jacques, réunie au Havre, avait décidé que la campagne 2011 hors baie de Seine, c’est-à-dire au large d’une ligne Barfleur-Antifer, commencerait le lundi 3 octobre.
Une date qui n'a pas été remise en cause malgré la présence d'acide domoïque (toxine ASP) dans les coquilles.
Après réflexion, la direction interrégionale de la mer qui s'est réunie le vendredi 30 septembre a finalement maintenu l'ouverture à ce lundi avec cependant des interdictions de pêche sur certaines zones.
Sur onze points analysés par Ifremer, quatre ont en effet confirmé une contamination. Les derniers prélèvements montrent une présence importante du taux de toxines ASP sur 3 points de prélèvement situé à l'Est hors baie de Seine.
Les zones interdites à la pêche s'étendent donc en bordure de la Baie de Seine au large du Calvados et en Seine-Maritime.
Alors que le seuil doit être de 20 ug d'acide domoïque par gramme de chair de coquillage, le taux moyen observé dans les coquilles prélevées oscillait entre 40 et 71 ug.
Selon Ifremer, les autres points de prélèvement ne posent aucun problème.
Des prélèvements hebdomadaires seront effectués afin d'observer l'évolution de la bactérie sur l'ensemble des zones de pêche.
Rappelons que cette toxine peut entraîner des troubles gastriques accompagnés de maux de tête, voire des troubles neurologiques. A la différence des contaminations microbiennes, ni la cuisson ni la congélation ne détruisent cette toxine que les coquillages ont concentrée, ce qui les rend impropres à la consommation.