Pas de journal demain, après la manifestation des salariés de Paris-Normandie devant le ministère du travail
A l'appel du SNJ (Syndicat national des journalistes) et de la Filpac (CGT), les salariés du Groupe Hersant se sont réunis lundi midi à Paris devant le ministère du Travail
pour "défendre les emplois du groupe" et le "pluralisme" des médias en région.
du groupe GHM avec Rossel et que les salariés soient plus entendus", a indiqué
la secrétaire générale de SNJ, Elisabeth Ehrmann, qui travaille à l'Union.
"On demande également des comptes à notre actionnaire principal, Philippe Hersant,
qui vend ses actifs en métropole aux prix de saignées considérables au niveau de
l'emploi mais qui paralèllement développe ses journaux en Suisse", a souligné Elisabeth
Ehrmann.
Près de 600 emplois seraient menacés dans le cadre du rapprochement du groupe
belge Rossel avec le groupe Hersant, criblé de dettes à hauteur de 220 millions
d'euros, selon le syndicat.
Le tribunal de commerce du Havre doit statuer le 21 juin sur l'avenir de la Société
normande de presse d'édition et d'impression (SNPEI), qui édite Paris Normandie
et les quotidiens de la Pointe de Caux (Le Havre Libre, Le Havre Presse et Le Progrès
de Fécamp). Trois offres de reprise sont à l'étude, dont
celle du groupe Rossel.
Victime d'une chute de ses ventes et de ses recettes publicitaires, Paris-Normandie
avait été placé en redressement judiciaire le 29 février dernier.